Le Waldganger

Cela faisait un long moment que je m’étais promis de lire le fameux Waldganger, de Jeff Balek, et enfin j’ai trouvé le temps de le faire. Pour ceux qui ne connaitraient pas encore, le Waldganger est un roman d’action pure, divisé en 6 épisodes, dont le premier est gratuit. Il s’agit du petit chouchou de son éditeur : Numérik.livres, car ce livre est en quelque sorte son « produit phare », qui sert de locomotive aux ventes, comme Jean-François Gayrard l’expliquait juste ici. Il faut dire que Balek n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Ce n’est pas un simple roman qu’il nous livre avec le Waldganger, c’est tout un univers transmédia, avec de nombreux bonus qui gravitent autour du livre : notamment un site Internet, une communauté de lecteurs, un jeu, mais aussi un groupe de rock « IRL » : les Hopkins, qui ont craché une bande son bien rock’n’roll du Waldganger !

Concentrons-nous aujourd’hui sur le livre. D’une car je n’ai pas eu le temps de me consacrer sérieusement au reste de l’Univers, et de deux car le club des lecteurs numériques est avant tout avide de livres et de lecture !

Le Waldganger donc, est le surnom qui sera attribué à Blake, ancien soldat devenu mercenaire, et héros de l’histoire, qui débute son périple là où beaucoup finissent le leur : à savoir dans une violente embuscade. Touché en plein visage, défiguré, blessé, le mercenaire en mission dans le désert chute par hasard dans un vieux tombeau, le même que recherchaient ses patrons. Il découvre alors une ancienne relique à laquelle il finira lié. Retrouvé par l’armée, et rapatrié dans sa ville natale : Yumington, Blake va vite comprendre que l’objet qui l’a découvert risque de changer sa vie, mais aussi qu’il est lié à une sombre machination…

Le présentation est faite, et vous devriez déjà deviner, face à ce synopsis, si vous allez aimer ce livre ou non… Pour ma part : la réponse est un grand oui ! Si vous appréciez l’action, les super-héros, les scénario du type « seul contre tous » et les grosses fusillades pleines d’adrénaline, le Waldganger est fait pour vous. Car c’est finalement de ça qu’il est question : un super-héros à gros bras venu en faire baver à ceux qui se mettent sur son chemin. Pour autant, ne vous attendez pas à la cape et aux collants, Blake a toujours préféré les treillis !

Derrière ses airs de blockbuster américains, le texte est d’ailleurs assez sombre, plutôt cru. Les passages ne sont pas toujours faciles et donc à réserver à un public au moins adolescent. Yumington n’est d’ailleurs pas la paisible ville américaine moyenne, prenant plutôt des airs de Sin City. Le Waldganger quant à lui, n’est autre qu’un Punisher bien remonté et prêt à en découdre. Ces références à des comics ne sont pas innocentes ici, car Jeff Balek a certainement été grandement inspiré par cette culture pour créer son personnage et son récit.

Au final, cela nous donne un texte plein d’impulsivité et de testostérone. Les phrases courtes et brèves de Balek mettent très bien en valeur l’action qui parsème le récit. L’auteur maîtrise également à la perfection l’art de l’épisode, chaque partie s’arrêtant à un moment clef de l’intrigue. La seule question qui vous viendra aux lèvres au sortir du Tome 6 sera d’ailleurs certainement : « à quand la suite ? ». D’ailleurs, à ce propos : à quand la suite ?!

Vous trouverez le Waldganger chez tous vos dealers de numérique préférés (la liste est faite ici). Avec un premier épisode gratuit et les cinq suivants à 0,99 cents, il sera dommage de vous en priver !

Retour écrit pour le club des lecteurs numériques

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.