Trouvez les noms de vos personnages !

Peu de gens s’en rendent compte, mais les écrivains, qu’ils soient publiés ou non, doivent affronter chaque jour de grandes responsabilités, eux qui ont des dizaines et des dizaines de destins de papiers entre leurs mains. La première de ces responsabilités est d’octroyer des noms corrects à tous leurs personnages. Quant un être humain lambda doit simplement trouver des noms à ses quelques enfants -une bonne dizaine maxi, à tout casser- l’écrivain doit baptiser des centaines de personnages au long de ses quelques vies imaginées. Certes, vous pourriez me dire que le choix d’un mauvais nom serait moins dramatique pour un être de papier que pour un être humain, mais allez dire ça à Gérard Poulet, censé être le chef des tribus barbares Orc des Landes Oubliées, que son auteur a baptisé un dimanche après-midi, après un repas trop lourd suivi d’une violente panne d’inspiration.

Heureusement, pour tous les Gérard Poulet* et leurs créateurs en détresse, je vais vous livrer quelques conseils pour donner leurs noms à vos personnages ! J’écris cet article car je n’ai jamais eu trop de problèmes à trouver des noms pour mes personnages, grâce à quelques techniques bien simples. Si vous avez vos propres conseils et méthodes, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires !

  • 1. Trouver un nom à sens : Une première possibilité pour trouver vos noms et prénoms, cherchez-y un sens ! Il est en effet possible de baptiser son personnage en fonction du ressenti qu’il peut inspirer. Je me suis ainsi laissé aller à nommer Blanche une jeune servante aux dons divinatoire, pour la pureté qu’elle m’inspirait. Si dans mon cas l’analogie est simple, il vous est aussi possible de vous inspirer de noms communs existant et de les modifier légèrement. Gérard Poulay sera ainsi vu comme un personnage franchouillard, un peu pleutre. Néanmoins, il vaut mieux éviter de ne trouver que des noms à sens, à moins d’écrire des contes ou des romans pour enfants. Dans la vraie vie, le prince charmant s’appelle rarement Jean Beau-regard, et le grand méchant n’est pas toujours Demonium Le Vil !
  • 2. Trouver un nom à sonorité : Autre solution, qui demandera peut-être plus d’imagination ou de sensibilité aux mots, utilisez les sonorités pour déterminer le nom d’un personnage. Il s’agit surtout ici de juger le nom à ce qu’il peut inspirer, et à l’énergie qu’il dégage. Jack sera par exemple le nom d’un personnage vif. Il s’agit d’un mot rapide et court, dont la sonorité pourrait rappeler le bruit d’un couteau qui s’abat. Son équivalent français Jacques inspirera bien d’autres sentiments, puisque plus long et moins tranchant. On le verra comme un personnage posé et calme. Pour déterminer des noms à sonorité, essayez de penser à ce que peut inspirer tel ou tel son dans votre esprit, à associer chaque son à des mots. Assurez-vous enfin que le nom que vous aurez trouvé sonne bien, et corresponde à l’image que vous vous faites de votre personnage.
  • 3. Trouver un nom à origine : Plus simple encore que les deux autres méthodes, celle-ci consiste simplement à connaître l’origine de votre personnage : Turc, Tunisien, Russe, Chinois… Si votre personnage a une origine, ce qui sera sûrement le cas, n’hésitez pas à la refléter dans son prénom. Pour cela, rien de plus simple, utilisez un dictionnaire de prénoms sur Internet ! Classé par origine, il permet de trouver des dizaines de prénoms originaux. Cela vous permettra aussi d’éviter les clichés, car non les Russes ne s’appellent pas tous Boris et Sergueï, et les Arabes ne s’appellent pas tous Rachid et Mohammed ! Autre astuce : en cas de besoin, utilisez des prénoms comme noms de famille pour vos personnages, si vous n’avez pas le courage de consulter un dictionnaire des noms de famille ! Pour ceux qui écriraient dans des univers inconnus (Fantasy par exemple), vous pouvez vous inspirer de prénoms issus de mythologies (Celtes, Nordiques ou Egyptiens). Pour ceux qui écriraient des fictions historiques, ne passez pas à côté de dictionnaires ou ressources spécifiques qui se réfèrent à l’époque que vous décrivez.
  • 4. Trouvez un nom au hasard : La méthode des bons fainéants ! Le hasard fait parfois bien les choses ! En cas de panne sèche d’inspiration, je vous conseille d’utiliser un générateur aléatoire de prénoms, qu’il vous suffit de relancer jusqu’à trouver LE prénom de votre personnage. Futurs parents, je vous vois venir : vous pouvez aussi l’utiliser !
  • 5. Inventez un nom : Enfin, une dernière méthode consiste à inventer votre nom de toute pièce. Naturellement, ce choix sera plus souvent fait par ceux qui écrivent dans des romans fantastiques, Fantasy, SF et compagnie. Créer vos propres prénoms aidera certainement au lecteur à s’immerger dans les civilisations que vous créez, et lui évitera de quitter votre univers à cause d’un nom qui lui en rappelle d’autres personnages ou personnes. Légolas Dumbledore, le mage mort-vivant que vous avez créé, sera donc peu efficace pour emporter le lecteur, sans parler de son acolyte elfe : Chewbacca Sarkozy ! Pour créer vos prénoms, inspirez vous des méthodes 1 et 2 ci-dessus, et n’hésitez pas à recourir aux excentricités. Un peuple peu évolué pourra ainsi n’avoir que des noms monosyllabiques, ou un peuple futuriste ne s’appeler que par des numéros…. A vous de voir !

Naturellement, cette liste de méthodes n’est pas exhaustive, et chacune de ces méthodes ne permet pas de trouver des milliards de noms (quoi que…). L’idéal est d’alterner ou de combiner ces conseils selon les besoins et envies du moment. Sur ce, je vous laisse à vos êtres de papiers, qui attendent le verdict avec une inquiète impatience…

*Je tiens à m’excuser auprès de tout les Gérard Poulet, s’ils existent. J’adore votre nom les gars ! 😉

Crédits photo

23 réflexions sur “Trouvez les noms de vos personnages !

  1. Ou comme moi, tu utilises la méthode nom qui saute à l’esprit suivi de la méthode « Ah mais non, spa possible, j’ai déjà 3 Agathe, 2 Delphine, une Julia, une Juliette et Philippe, je vais quand même pas le ressortir à toutes les sauces ! » (l’inconvénient d’écrire beaucoup)

    Bref, tu prends la méthode du « Top des prénoms 19XX » :
    Tu sélectionnes le prénom selon l’âge de ton personnage : dans le top 10 de son année de naissance, t’es sûr de tomber sur un prénom potable (Bon en 1996, y’avait Dylan ou Kévin >.< faut choisir quand même)
    Ca marche parce que mes persos sont des gens très courants en général…
    Après, il y a quelques exceptions pour les persos exceptionnels Pierre Henry ou Aliénor par exemple. Tiens, j'ai une Amélie Pinçon dernièrement… comme l'autre Amélie P. mais ça l'emm*rde profondément d'ailleurs XD

  2. Je vais garder cet article sous la main, il me semble indispensable !

    En ce qui concerne la méthode 1, c’est ce que j’ai fait pour mon personnage Adrien Poche qui dit toujours « C’est dans la poche ! ». J’ai eu d’abord l’idée d’une réplique puis le nom m’est venu. Il ne me semblait pas impossible à porter puisqu’une copine d’enfance s’appelle… Jambe !
    Ensuite, je viens de finir Le miroir de Cassandre de Werber. La pâtissière s’appelle Charlotte. Original… ;). Amélie Nothomb me semble mélanger un peu toutes ces méthodes car quand on apprend les noms des personnages, on prend peur !

    Sinon, j’ai une grande expérience du choix des identités après de longues années à jouer au Sims !

  3. @Paumadou : Oui, pour le prénom qui saute à l’esprit, le risque est de se répéter. J’hésite encore sur ce conseil, car finalement cela arrive très souvent dans la vraie vie, mais je recommanderais de ne jamais donner le même prénom à deux personnages d’un même roman. Évitons de perdre le lecteur !
    Ensuite, d’un roman à l’autre, utiliser le prénom d’un ancien personnage pour un nouveau sera l’équivalent d’un petit clin d’œil pour ton lecteur, même s’il risque d’assimiler inconsciemment les deux personnages et d’être surpris si le nouveau est radicalement différent de l’ancien.

    @Charlotte : Indispensable n’allons pas jusque là, tu me fais rougir ! 🙂 Oui, Adrien Poche est un joli nom, qui va bien avec le personnage un peu banal. J’aime aussi le fait que ça tranche radicalement avec les noms qu’on pourrait attendre de la part d’un enquêteur et personnage principal. On comprend déjà l’aspect décalé !
    Le Charlotte pour la pâtissière, je n’y aurai même pas pensé !
    Et pour ta dernière phrase, oui, ces méthodes peuvent aussi aider à déterminer le choix d’un personnage de jeux vidéos ! ^^

    Merci pour vos commentaires !

  4. Bonjour,
    Et merci pour ce petit article, qui me permettra peut-être d’éviter quelques écueils.
    Cela dit, j’emploie habituellement la méthode casse-gueule du « ce qui me passe par la tête ». En tout cas pour les prénoms. C’est ainsi que mes personnages principaux dans mon premier roman s’appelle Benjamin et Rachel, simplement parce que ce sont deux prénoms que j’aime.
    Comme j’écris actuellement dans la SF (le 1er était une histoire d’amour), j’utilise la même méthode sans me poser trop de question, à ceci près que je me permets des inventions… pour les humains comme pour les aliens. Ex : Owen (humain), Kali (alien), Gobal (al), Lyma (al), Lohan (hu), Berryl (hu), Borann (al), Mijès (al)… Les aliens n’ont pas de nom de famille, mais pour les humains, si, et là, je fais un peu du mélange, au petit bonheur la chance.
    Cela dit, j’ai la chance d’avoir travailler dans l’éducation nationale et en animation sportive, et d’être dans la police, le tout en seine saint denis, donc un endroit où il y a un grand brassage culturel et ethnique, et comme ce sont des professions où l’on voit défiler beaucoup de noms d’origine divers, cela m’offre une belle source d’inspiration.
    Bon courage à tous !

  5. Un billet fort intéressant! 🙂

    Le 1 et le 3 peuvent être combinés afin d’offrir une couche de sens supplémentaire à ceux qui, parmi vos lecteurs, n’ont pas séché les cours de langue vivante dans leur jeunesse.

    Certains auteurs utilisent systématiquement le même prénom ou nom pour leurs personnages principaux: « Michel » chez Michel Houellebecq (et puis, ça fait gamberger le lecteur: le narrateur se confond-t-il avec l’auteur?), « Nicolaïdès » chez Vassilis Alexakis, « François Pignon » chez un certain réalisateur de cinéma.

    On peut ajouter encore une méthode, à réserver aux oeuvres d’humour: le jeu de mots (« Jack Célaire », motard dans une bande dessinée).

    • Merci bien ! 😉

      Utiliser son prénom, comme notre ami Michel Houellebecq, aura le mérite d’être la méthode la plus rapide ! Et les jeux de mots peuvent être intéressants, mais uniquement dans les oeuvres comiques.
      Autrement, ça ruine un peu l’immersion ! 🙂

      Merci pour votre commentaire !

      • tout à fait pour la réutilisation du nom, certains auteurs vont même encore plus loin, ils incorporent des personnages d’une roman dans d’autres. Bernard Weber le fait assez régulièrement.

  6. Personnellement je tente autant que je le peux d’offrir à mes personnages le prénom d’un ami. Sous forme de clin d’oeil évidemment. Au vu du caractère des personnages fictifs, mais aussi leurs aspirations ou pour une simple anecdote.
    Pourquoi inventer quand autour de soi nous avons tout à portée de main.
    Ceci dit dans un roman entier, nous passons généralement par les différentes étapes citées ici. Le prénom du héros est rarement cherché d’ailleurs, il s’impose de lui même, bien souvent la graine du récit à venir. Pour le reste, ça dépend en effet.
    Bon article, sympa de se retrouver par hasard sur une page d’écrivains. Bon courage à tous.

    • Tout dépend du genre de ton texte. Si tu écris de la Fantasy ou de la SF par exemple, les prénoms de tes amis risquent de dépareiller. Quant au côté clin d’œil, il faut juste veiller à ne pas confondre personnes et personnages. Si tes personnages ont le nom d’amis, tu risques de leur attribuer les caractéristiques de tes amis sans le vouloir. Sans oublier que tes lecteurs auront tendance à considérer que tes écrits sont autobiographiques. Difficile de leur donner tort si tes personnages ont les noms de tes amis. Et mieux vaudrait éviter de froisser tes amis quand ils découvriront que le personnage qui a leur nom est un horrible monstre sanguinaire ! 😉

      Merci pour tes conseils et ton commentaire !

  7. Étape cruciale et souvent casse-tête ! Merci pour ces informations pertinentes 🙂 jusqu’à présent j’utilisais souvent bêtement un calendrier…
    Pour l’anecdote, en ce qui me concerne, mon personnage principal féminin a souvent un prénom qui se termine en …a (tiens comme c’est bizarre ^_^) il y a presque tout le temps une Clara parce que c’est un prénom qui m’aurait plu ou une Lucie/Lucille/Lucy parce que c’est mon deuxième prénom.
    Le personnage masculin a souvent un prénom qui termine en « ent » Laurent, Florent, Clément ou « ien » Fabien : pourtant étrangement, le fait que mon homme soit un Bertrand n’est qu’un pur hasard !
    Un enfant féminin aura probablement un prénom qui termine en « é » parce que je suis fan de ces prénoms Aglaë, Chloé, etc…
    Un enfant masculin (surtout si c’est celui de mon personnage principal) portera probablement soit un des six prénoms de mon fils (ou un dérivé), soit un de ceux qui figuraient dans le top 3 quand je l’attendais !
    J’aime bien le clin d’œil à d’anciens personnages de romans aussi !
    Quand au « Charlotte pour une pâtissière » je vais sérieusement me pencher dessus 🙂
    Amélie Notomb… et ces Plectrude, Pélagie et autres… oui, c’est particulier mais c’est une sorte de « signature » aussi 😀

    • Merci pour avoir partagé vos méthodes ! 😉 J’utilise aussi très souvent l’astuce du prénom en « a » pour inventer des prénoms féminins. Amusez-vous bien à inventer les aventures de Charlotte la pâtissière ! :-p

  8. Pour les prénoms la plupart du temps je ne m’embête pas ^^ ! La plupart de mes personnages ont des noms anglophones, malgré qu’ils vivent dans une vie parallèle. Je sais c’est étrange ! J’écris depuis peu mais j’adore ça ! Vos articles sont excellents et ils me permettent de mieux me diriger !
    Après je dirais que le nom des personnages est souvent le même si on écrit beaucoup ! (Ex : Moi c’est Peter, Edwige, Perkins etc…)
    Au plaisir de lire un de vos nouveaux articles 😉 !

    • Effectivement, la tentation de recycler les mêmes noms est toujours présente ! 😉 J’évite cependant de le faire au maximum pour éviter les confusions, et faire en sorte que chaque personnage me paraisse « unique » dans la tête.

      Merci pour vos compliments ! 🙂

  9. Gérard Poulet est un merveilleux violoniste, d’ailleurs fort célèbre chez les mélomanes. Si vous utilisez son nom par inadvertance, vous risquez de passer pour inculte… Peut-être pas tout à fait à tort! 🙂

    • Eh, eh ! Comme quoi il est difficile d’inventer un nom nouveau. 😉 Je n’ai jamais entendu parler de Gérard Poulet et j’assume complètement. On ne peut pas tout savoir. Je m’endormirai moins bête ce soir.

  10. J’arrive après la bataille, mais trouver des noms à origine n’est justement pas simple du tout (à moins de faire l’impasse sur le travail de recherche, ce que je ne conseille vraiment pas) ! Que ce soit pour trouver un prénom ou un nom de famille étranger, il faut être sûr de ce que l’on fait et utiliser un prénom comme nom de famille n’est pas possible dans toutes les cultures, donc ça ne doit pas devenir une solution par défaut. Saviez-vous, par exemple, que les noms de famille russes n’ont pas la même forme pour les hommes et les femmes ? Qu’en Thaïlande, il est interdit de porter le même nom de famille que quelqu’un qui ne fait pas partie du même clan ? Que les noms de famille mongols sont des prénoms, mais uniquement le prénom du père ? Que les noms coréens sont généralement composés de trois syllabes, plaçant le nom de famille monosyllabique en premier, que des frères et soeurs ont une syllabe de leurs prénoms respectifs en commun (syllabe dite générationnelle), et que la plupart des prénoms coréens ont une signification particulière lorsque transcrits en caractères chinois (signification qu’on ne peut pas connaître, même si on est coréen, tant que la personne concernée ne nous l’a pas communiquée) ?
    Bref, il est très important de se renseigner avant d’assembler un nom à origine. Par exemple, on ne peut pas reproduire un nom de famille thaïlandais déjà existant, ça ne serait pas réaliste vis-à-vis de la culture. Ces recherches peuvent paraître barbantes mais sont en fait passionnantes, et le fait de découvrir autant de systèmes différents pourra même vous aider à en inventer de nouveaux si un jour vous voulez créer votre propre monde ! Personnellement, c’est une étape de la création d’un monde que j’adore.

    • Bonjour. Merci pour ce commentaire qui, s’il arrive après la bataille, ne manque clairement pas d’intérêt ! 🙂 Effectivement, je ne me suis pas intéressé plus que cela à la cohérence des noms au moment d’écrire cet article, et votre commentaire vient donc ajouter un peu de sagesse là-dedans. Merci pour ces détails !

  11. Le fichier rempli des noms que j’entends/lis ou auquel je pense parfois est bien utile aussi ! Quand aux recherches… mes favoris sont remplis des sites qui commencent par « noms de famille en… » suivi d’une liste insensée de pays ! Quand au fait de nommer deux personne à l’identique, je m’y suis tentée avec deux personnages aux noms distincts mais qui s’abrègent de la même façon (Radjaz et Jasmine devenant tous deux Jaz) mais en effet, mis à part pour le clin d’œil que j’utilise avec parcimonie, ça me semble risqué 🙂 Par contre, pensez-vous que cela s’applique également aux noms qui se ressemblent ? J’ai une proportion affolante de personnages aux noms commençant par la même lettre (le A étant particulièrement endémique dans un de mes projets) et j’ai remarqué lors d’autres lectures que je ne lis souvent que la première partie des mots et que j’en viens donc constamment à confondre des personnages aux noms assez proches. Mais les-dits prénoms correspondant souvent à des choix très symboliques pour moi, je n’ai pas le courage de les modifier. Erreur pardonnable, selon vous ?

  12. Je m’inspire notamment de prénoms anciens ou de prénoms de personnages célèbres qui ont un rapport avec mes personnages. Exemple: pour des musiciens: Josquin si c’est un compositeur très doué.
    On peut aussi modifier un prénom suivant l’origine du personnage, comme Mozart lui-même l’a fait: Son prénom de baptême était Johannes Chrisostomus (le saint du jour) Wolfgang Gottlieb. Il a laissé tombé les deux premiers et a conservé « Wolfgang Amadé » (non pas Amadeus, qui vient d’une blague qu’il a faite). Donc « Gottlieb » = aimé de Dieu en allemand devient « Amadé » = aimé de Dieu en français. Lorsqu’il était dans des régions italophones, il utilisait le prénom « Wolfgang Amadeo ». Pareil avec Guillaume (français), Wilhem (allemand) et William (anglais).

  13. Salut.
    Bel article. Pour ma part, adepte de l’invention pure dans le « non existant  » et de l’aleatoire pour le plus réel . Sinon, pour les autres… la methode Kaiser Sauzé est tres bonne aussi. J’explique pour ceux qui ne connaissent pas… piocher des details et des marques dans l’environnement autour de vous pour en faire le nom d’un personnage. Une tasse assassin’s creed unitiy… par exemple m’a fourni le nom de la famille d’expatriés americain suron roman en cour… Creedun ( tiré de creed un…ity).
    Bonne séance d’écriture.

  14. Tes articles m’aident vraiment, je veux juste t’en remercier. Même si des années les séparent de quand je m’y réfère, peu importe, tes mots ont traversé les âges 😉

    Merci !

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.