50 Micro-nouvelles

9782919358496

En ce moment, les bouquins que je dois lire s’accumulent lentement, victime que je suis de la tyrannie du temps. Dans un sens, ça me frustre un peu car j’ai un ou deux textes assez sympa à vous faire découvrir… Mais que je ne me permettrais pas de vous présenter sans en avoir fini la lecture ! Bref, tout ça pour dire que lorsque Jean-Basile Boutak a parlé de 50 Micro-nouvelles sur son blog, je me suis dit que c’était l’occasion parfaite de faire semblant que j’étais un grand lecteur en en publiant la critique.

Car comme son nom l’indique, 50 Micro-nouvelles est un texte court, très court. Sachant que chaque « micro-nouvelle » fait 140 caractères environ et qu’il faut une moyenne de 10 secondes pour lire et assimiler 140 caractères, je vous laisse faire le calcul du temps qu’il vous faudra pour dévorer ce recueil. Notez au passage que ce n’est pas ma première revue sur un recueil de micro-nouvelles, puisque je m’étais aussi attaqué au Syndrome de la page noire, publié chez Walrus.

Mais contrairement à ce précédent livre, l’idée de 50 Micro-nouvelles n’est pas de s’attaquer à une thématique mais d’offrir un espace d’expression à différents auteurs. Initié par Thierry Crouzet à l’occasion de la sortie de son dernier livre numérique, ce recueil, diffusé gratuitement, rassemble les textes courts de 50 auteurs. A chaque micro-nouvelle, vous aurez l’occasion de consulter la couverture du dernier roman de l’auteur, ainsi qu’un lien vers son blog.

Au final, chaque texte est un aperçu express de l’imaginaire et de l’univers de son auteur, que vous pouvez découvrir plus en détail en allant consulter son blog par la suite. En résulte un recueil assez agréable à lire et les découvertes potentielles de 50 auteurs. Si vous ne savez pas quoi lire en ce moment, 50 micro-nouvelles vous permettra certainement de tomber sur de nouveaux écrivains à télécharger dans votre liseuse.

Pour vous donner un petit aperçu, voici quelques unes des micro-nouvelles, parmi celles que j’ai le plus appréciées (qui, étrangement, sont aussi les plus grotesques !) :

« Quand il eut fini de jouer aux osselets avec son petit frère, Jo les ramassa et les remit à leur place dans sa tombe encore ouverte. » Jérôme Picot
« Greffe parfaite. Si son organisme ne rejetait pas le bras de ce fœtus, il serait le seul humain à pouvoir ouvrir sa braguette de l’intérieur. » Lucien Suel
« Suite à des restrictions budgétaires, l’auteur de ce texte a été licencié avant d’entamer l’écriture de son manuscrit. » Nicolas Ancion
« … boucle immédiatement. Police paradoxale ! Quittez cette … » Serge Lehman
Si cette expérience de lecture vous intéresse, retrouvez gratuitement ce recueil dans la plupart des librairies numériques, chez Immatériel par exemple.
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