Créer une carte géographique pour un roman

Nombreux sont les auteurs à créer une carte géographique pour représenter l’univers de leur roman. Certains livres, notamment de fantasy, affichent d’ailleurs ces cartes de mondes fictifs ou réels, pour aider le lecteur à mieux s’y retrouver. Mais faut-il forcément créer la carte géographique de son univers de roman ? Et à quoi sert-il pour un auteur d’utiliser la géographie pour mieux présenter son roman ? Faisons le point sur la création d’une carte géographique lors de l’écriture d’un roman…

Carte du monde dans un roman

De l’usage des cartes géographiques dans un roman

Carte géographique : pour quel type de roman ?

Pour commencer à parler de ce sujet quelque peu niché, commençons par déterminer quel type de roman pourrait avoir le plus besoin d’une carte géographique.

Concrètement, la présence de cartes du monde dans un roman est assez liée à l’univers de la fantasy. Il faut dire que l’heroic fantasy emmène souvent le lecteur vers des mondes inconnus (citons par exemple les fameuses Terres du Milieu de J.R.R. Tolkien dans son célèbre Seigneur des Anneaux).

Néanmoins, on peut envisager l’utilisation de cartes du monde, de cartes d’une région ou de cartes d’une ville dans de nombreux romans :

  • Romans d’aventure et d’exploration,
  • Romans régionaux (ou basés sur une ville),
  • Romans historiques,
  • Roman de science fiction (avec pourquoi pas la carte d’un univers…), etc.

Par ailleurs, tout auteur peut gagner à s’appuyer sur des cartes de géographie (fictives ou réelles) au moment d’écrire un ouvrage, dès lors que son roman se passe dans différents lieux et entraîne le déplacement de ses personnages.

Vous l’aurez compris, il est possible de créer des plans pour la grande majorité des œuvres de fiction ou de non-fiction. Mais encore faut-il que cela ait un certain intérêt…

 

Pourquoi créer une carte du monde pour un roman ?

Avant de sortir vos outils de cartographes et votre boussole, il convient de vérifier que votre roman gagne à disposer d’un planisphère. Cela vaut en particulier si vous êtes arrivé sur cette page par curiosité, et non pas dans l’optique d’intégrer une carte du monde à l’un de vos ouvrages !

Alors, à quoi peut bien servir la présence d’une carte du monde dans un roman ? Voyons cela ensemble…

La carte géographique pour le lecteur

En premier lieu, intégrer une mappemonde dans un roman, quel qu’il soit, peut s’avérer intéressant pour le lecteur.

Ainsi, illustrer votre roman d’un ou plusieurs plans peut s’avérer riche et utile pour le lecteur :

  • La carte géographique est une illustration de roman comme une autre. Elle peut donc s’avérer avant tout esthétique, voire pourquoi pas faire partie de la couverture d’un roman. La carte sert alors à mettre en valeur l’objet livre et à lui donner un brin d’originalité.
  • Certaines cartes géographiques peuvent aider le lecteur à mieux se situer ou à mieux comprendre l’intrigue d’un roman. Ce peut par exemple être le cas pour un roman de navigation maritime (piraterie, exploration, etc.) ou pour un roman centré sur des conflits historiques ou fictifs (invasion, conquête, guerres de territoire, etc.).
  • La carte du monde peut aider à mieux asseoir l’univers d’un roman, notamment dans des romans de fiction. Connaître l’existence de pays non présentés dans l’intrigue globale n’offrira pas d’information vitale au lecteur, mais pourra lui donner l’impression d’un monde plus organique et cohérent… ou lui donner envie d’en découvrir plus dans de prochains ouvrages.

Néanmoins, l’utilisation de cartes géographiques dans un roman doit rester un « bonus » pour le lecteur, et en aucun cas une obligation. Si vous êtes contraint de vous appuyer sur de multiples cartes pour guider le lecteur, ou si ce dernier aura absolument besoin de consulter une mappemonde à chaque chapitre, c’est que votre ouvrage souffre d’un problème de clarté.

Important : surtout, ne faites jamais l’erreur d’inviter le lecteur à consulter la ou les cartes présentes dans l’ouvrage ! Les plans peuvent être un support pour le lecteur curieux et investi, mais ils ne doivent en aucun cas justifier un manque de contextualisation ou de narration dans le récit. Même si votre roman intègre une carte du monde, écrivez comme si ce n’était pas le cas !

The Princess Bride carte

Carte d’illustration du roman The Princess Bride de William Goldman

Le plan géographique comme repère pour l’auteur

Il ne faut pas oublier que l’écrivain lui-même peut avoir besoin de cartes pour orienter sa plume. Ainsi, il est tout à fait possible d’utiliser des cartes pour écrire un livre, sans pour autant les présenter au lecteur. Vous pouvez ainsi utiliser des schémas, des plans ou des cartes gribouillées à la main au moment de créer votre roman.

Disposer de cartes ou de plans peut s’avérer indispensable au moment d’écrire un ouvrage, et ce à différents titres :

  • Par souci de précision géographique : en premier lieu, s’appuyer sur des cartes s’avère utile dès lors que vous écrivez sur un univers réel. Si vous décidez d’écrire la magnifique intrigue amoureuse Amour à Strasbourg, il peut s’avérer intéressant que vos personnages parcourent de vraies rues de Strasbourg durant leur idylle amoureuse, et qu’ils le fassent d’une manière géographiquement crédible.
  • Pour mieux vous retrouver dans l’espace : disposer d’un plan permet à l’auteur de mieux s’y retrouver dans les déplacements des différents personnages de l’histoire. Cela peut notamment éviter certaines incohérences, comme un personnage qui ne mettrait que quelques minutes pour réaliser un trajet pour lequel un autre personnage avait eu besoin de trois heures de marche.
  • Pour renforcer l’univers d’un roman : en se posant pour gribouiller quelques schémas et cartes géographiques, l’écrivain se force à créer les lieux et environnement qui seront le théâtre de son intrigue. À la lecture, on pourra souvent distinguer l’auteur qui a savamment réfléchi aux lieux créés de celui qui aura inventé les endroits parcourus au fil de la plume.
  • Pour éviter les incohérences : comme vu plus haut, disposer de plans est très important pour toute intrigue centrée sur des déplacements ou sur des lieux précis. Les incohérences peuvent exister par rapport au réel (une tour Eiffel à deux pas de Versailles) ou par rapport à l’intrigue (un personnage passe d’un pays à l’autre, alors que ces derniers n’ont pas de frontière directe entre eux).

Naturellement, il convient de ne pas user ni abuser de création de cartes, de plans et d’autres mappemondes au moment d’écrire… en particulier si vous n’en ressentez pas le besoin ! S’appuyer sur des cartes précises sera plus ou moins pertinent et utile. Alors que disposer d’une carte peut s’avérer indispensable pour écrire un roman de terroir, cela sera clairement plus dispensable au moment d’écrire un livre pour enfants.

Mieux vaut donc créer des planisphères pour un roman que si et seulement si cela s’avère être un outil d’écriture efficace.

La carte du monde comme élément de l’intrigue ?

Pour conclure sur le rôle d’un plan géographique dans une œuvre de fiction, on pourrait lui attribuer un éventuel impact sur l’intrigue ou sur sa compréhension. J’imagine que les auteurs les plus créatifs pourraient incorporer des cartes géographiques qui servent directement l’intrigue.

Ce pourrait par exemple être une carte au trésor avec des sens cachés, ou un schéma qui contient un mystère que le personnage principal devrait résoudre. Le plan pourrait alors avoir un aspect ludique, et permettre au lecteur de déterminer s’il est plus intelligent et vif que le héros de l’intrigue.

Il pourrait aussi tout simplement aider le lecteur à comprendre à quoi ressemble le plan mystérieux et difficilement descriptible qui poussera le protagoniste à parcourir le monde pour en percer les secrets.

Dans un roman absurde, j’imagine même qu’un auteur décalé pourrait livrer au lecteur une carte des lieux qui n’a strictement rien à voir avec les environnements qui sont décrits dans la narration. Mais c’est peut être aller chercher un peu loin !

Carte Treasure Island

Carte de L’île au Trésor, de Robert Louis Stevenson

Quel carte géographique créer pour son univers de fiction ?

Si je parle jusqu’ici majoritairement de carte géographique, il faut noter qu’un roman peut comporter tous types de plans. Vous l’aurez compris, faire figurer une planisphère ou des schémas dans un roman n’a d’intérêt que si ces derniers apportent quelque chose au lecteur. Mais libre à vous de créer vos propres plans sans les diffuser au lecteur, pour mieux vous y retrouver dans l’univers que vous créez.

Il convient alors de se pencher sur les différents types de cartes que l’on peut utiliser dans le cadre de l’écriture d’un roman.

La carte du monde d’un roman

L’idée la plus évidente et la plus courante est tout simplement l’ajout d’une carte du monde dans un roman.

Dans de nombreux ouvrages, l’auteur peut mettre à disposition la carte complète de son univers de fiction.

Intégrer une mappemonde dans votre roman peut avoir différents intérêts :

  • La carte du monde est l’illustration par référence d’un roman d’heroic fantasy. Elle montre ou fait croire que l’auteur a bien réfléchi à son univers, étant donné qu’il peut s’appuyer sur une planète entière pour détailler son récit.
  • Une carte du monde peut permettre de faire figurer le trajet des héros dans un roman de voyage ou de navigation.
  • Dans un roman de conquête, une carte du monde peut faire figurer le territoire de chacune des armées en opposition.

Hormis dans des cas précis, la carte du monde est plus une illustration qu’un réel apport d’informations au lecteur. Et pour cause, rares sont les récits dont les chapitres se déroulent dans tous les continents et pays d’une planète.

Voilà pourquoi les planisphères sont plus souvent utilisées dans des sagas composées de plusieurs livres, car chaque nouvel ouvrage est l’occasion d’explorer un peu plus de ce monde fictif qui est présenté au lecteur.

Mon conseil : si vous utilisez la carte du monde en tant qu’auteur, mieux vaut ne pas trop la détailler dans un premier temps. Inutile de passer des centaines d’heures à imaginer chaque pays des dix continents de votre monde imaginaire, si votre récit ne se passe que dans un village ! Par ailleurs, imaginer un univers trop étendu autour de votre récit peut vous pousser à faire grouiller l’ouvrage de détails et d’informations inutiles, ce qui pourrait nuire à sa clarté.

Carte Seigneur des Anneaux

Carte de la Terre du Milieu, du Seigneur des anneaux, de JRR Tolkien. © The Tolkien Estate/Blackwell’s Rare Books

Le plan d’une région dans un roman

En complément ou en remplacement de la carte du monde, il est souvent plus pertinent de livrer une carte géographique d’une région plus limitée. Si votre récit se passe dans une région, dans un pays ou dans une île, c’est encore la carte des ces lieux qui va le plus intéresser le lecteur.

Qu’il s’agisse d’une région fictive ou réelle, la carte géographique d’une région a plus de sens du point de vue de l’intrigue, car elle détaille simplement la zone dans laquelle se déroule les évènements du roman.

Pour l’auteur, créer la carte des lieux dans lesquels se déroule son récit peut aider à éviter les incohérences, en particulier si ses personnages se déplacent beaucoup au cœur du récit.

Carte Île Mystérieuse

Carte de L’Île mystérieuse, de Jules Verne

Le plan d’une ville fictive ou réelle

L’utilisation du plan d’une ville sera également pertinent dans tout livre qui se déroule essentiellement dans une ou deux cités. Créer le plan d’une ville permet de lui donner plus de profondeur et de réalisme. Comme pour les cartes géographiques, elle évite également à l’auteur de se tromper lui-même au moment de décrire les trajets des différents personnages.

D’un point de vue créatif, je recommande à un auteur de créer le plan d’une ville pour tout récit centré sur une commune bien précise. Même si vous ne comptez pas présenter l’intégralité de la cité dans votre intrigue, il est toujours intéressant d’avoir une vision globale de cette dernière. D’autant plus que créer la carte d’une ville sera moins chronophage que de créer la carte du monde !

Si votre roman s’appuie sur une ville réelle, le travail sera simplifié, car la carte existe déjà bel et bien ! L’idéal alors sera de bien vous renseigner sur chaque quartier de la ville en question, en particulier si vous la connaissez mal.

Mon conseil : même si vous inventez une ville de A à Z, il est intéressant de vous appuyer sur des plans de villes réelles pour créer vos plans. Cela peut vous aider à créer un cadre plus crédible.

Carte de Camorr Salauds gentilhommes

Carte de la ville de Camorr, dans les Salauds Gentilhommes de Scott Lynch.

Les plans d’une maison dans un roman

Vous aurez compris l’idée à présent, vous pouvez également aller au plus petit encore, et proposer par exemple le plan d’un bâtiment, d’un château ou d’une maison.

Créer le plan d’un bâtiment n’a d’intérêt réel pour l’auteur que si l’intrigue est très fortement liée à l’édifice. Ce peut par exemple être le cas si vous écrivez un récit de braquage de banque, si vos héros sont coincés dans le manoir labyrinthique d’un savant fou ou tout simplement si tout le roman se déroule dans une seule et même demeure.

Néanmoins, l’utilisation d’un plan de maison a plus de sens pour l’auteur que pour le lecteur. Si disposer du plan des lieux, en tant qu’auteur, vous aidera à proposer un récit cohérent et à bien orienter vos personnages, ce sera bien moins pertinent de présenter ledit plan à vos lecteurs.

Je dirais même que faire apparaître un plan d’une maison dans votre roman, sauf si cela a un rapport direct avec l’intrigue, aurait tendance à s’avérer contre-productif, en particulier dans un huit clos.

Si le lieu de votre intrigue est déjà limité en surface, livrer un plan complet des lieux à votre lecteur pourrait détruire le peu de mystère qui régnait sur l’environnement déjà réduit des personnages…

Quelques outils et sources pour créer une carte géographique pour son roman

Vous lisez toujours cet article ? Diantre, j’imagine que vous êtes VRAIMENT intéressé(e) par les cartes géographiques ! Pour conclure enfin sur le sujet que nous venons d’étudier en long et en large, il me paraît intéressant de rechercher avec vous quelques outils qui pourraient vous permettre de créer ou de gribouiller des cartes géographiques pour vos œuvres de fiction.

D-maps, pour des cartes géographiques libres de droit

Si vous cherchez la carte d’un pays ou d’une ville réelle, le site internet D-Maps vous permet de télécharger gratuitement des cartes géographiques en format haute définition.

Vous êtes libre de modifier les cartes en question et de les utiliser pour usage commercial, à condition de citer la source de la carte dans votre ouvrage, et de ne pas utiliser plus de 10 cartes géographiques issues de D-Maps par livre.

Il est à noter que les cartes de D-maps sont avant tout utiles pour un usage éducatif. Si vous n’avez pas de solides compétences de graphisme, elles ne feront clairement pas de superbes illustrations pour vos romans !

Carte de Paris

Carte de Paris issue du site D-maps.

The New York Public Library, pour des cartes anciennes et libres de droit

Si vous cherchez des cartes anciennes et libre de droit, la bibliothèque publique de New York a numérisé un grand nombre de cartes anciennes, tombées dans le domaine public. Ces cartes sont non seulement facilement accessibles, mais aussi totalement libre de droit.

Si le site internet de la NYPL est en Anglais, vous pouvez y trouver des cartes en Français, par exemple à travers cette recherche.

Attention, tous les contenus du site de la New York Public Library ne sont pas dans le domaine public. Merci de bien vérifier les licences concernées avant d’utiliser des cartes ou illustrations dans vos propres ouvrages.

Ancienne carte de France libre de droit

Une carte de France libre de droit, trouvée grâce à la collection digitale de la bibliothèque publique de New York

Medieval Fantasy City Generator

Si vous avez besoin de cartes géographiques pour votre roman, mais que vous n’avez pas le talent ou le temps d’y passer des heures et des heures de réflexion et de création, un outil conçu par Oleg Dolya (plus connu sous le nom de Watabou) peut s’avérer fantastiques pour vos créations : le Medieval Fantasy City Generator.

Watabou est un développeur qui a conçu un générateur automatique de cartes de villes de fantasy que je trouve tout à fait génial, et que vous pouvez utiliser de manière totalement libre de droit.

Le Medieval Fantasy City Generator génère automatiquement une carte de ville médiévale (avec quelques petites possibilités de réglages). Si l’outil s’appelle « Medieval Fantasy City« , je pense qu’il pourrait également être utilisé pour d’autres romans (par exemple la science-fiction, ou pour tout type de carte d’une ville fictive).

L’inconvénient majeur de l’outil est qu’il génère des cartes aléatoires. C’est donc l’outil qui va créer la ou les villes de votre roman, et ce sera à vous de vous y plier. J’ai conscience que cela risque d’en bloquer plus d’un, même si je trouve le procédé vraiment intéressant pour ma part.

 

Carte Fantasy aléatoire

Exemple de carte créée de manière automatique par Medieval Fantasy City Generator

Inkarnate, pour créer des cartes de Fantasy

Si vous cherchez un outil pour créer des cartes géographiques d’univers de fiction (et plus spécifiquement dans des univers moyenâgeux ou d’héroic fantasy), Inkarnate est un superbe outil de création de cartes du monde pour romans.

Si vous êtes simplement curieux, il existe une version gratuite de l’outil. Autrement, il existe une version payante à 5 $/mois ou à 25 $/an, qui vous permett un usage commercial des cartes que vous créez grâce à ce biais, et vous donne accès à davantage de ressources pour la création de vos cartes.

Vous pouvez découvrir Inkarnate en cliquant sur ce lien. Pour avoir gribouillé un semblant de carte du monde grâce à sa version gratuite, je peux vous dire que c’est un outil très simple à utiliser et que je trouve assez intéressant pour un tel usage.

Carte roman fantasy

Carte d’un monde de Fantasy créé grâce à Inkarnate

Faire appel à un graphiste ou à un dessinateur pour créer des cartes

En dernier lieu, si vous avez absolument besoin de cartes géographiques d’illustration pour votre roman, je dirai que le plus simple est de faire appel à un graphiste (moyennant finances bien sûr).

Un bon graphiste et/ou dessinateur pourra sans mal vous permettre :

  • De dessiner ou créer une carte fictive, de préférence en s’appuyant sur un schéma que vous aurez préparé.
  • D’adapter la carte d’un lieu réel, pour que vous soyez en mesure de l’utiliser dans votre roman.

L’essentiel est de bien différencier les carte géographiques que vous utilisez pour votre usage personnel et celles que vous présentez à votre lecteur. Si les cartes sont pour votre propre usage, lors de la création du livre, vous vous moquez bien de les avoir vaguement dessinées à la main sur un cahier d’écolier !

Si vos cartes sont des illustrations de votre ouvrage, mieux vaut confier leur création à un dessinateur ou à un graphiste, qui pourra vous proposer des cartes parfaitement conçues, et de qualité.

Dernier détail : faites toujours attention aux droits d’auteur lorsque vous cherchez à intégrer une carte dans votre roman ! Même une simple carte de France n’est pas forcément libre de droit… Alors soyez sûr de ce que vous pouvez et ne pouvez pas utiliser dans un roman que vous envisagez de mettre en vente.

 

4 réflexions sur “Créer une carte géographique pour un roman

  1. Bonjour, article peu courant et très bon.

    J’ai une question concernant les villes : dans un roman western par exemple, peut-on avoir une ville fictive ? Ou cela est plutôt considéré comme un manque de recherche et ne fait pas sérieux ?
    Si oui, une simple carte de la rue centrale avec sur les côtés les habitations, commerçants et artisans, suffit-elle ? Ou faut-il ajouter le territoire qui l’entoure pour bien situer l’endroit où la ville se trouve ?

    Je vous remercie.

    Claudy

    • Bonjour Claudy,

      Concernant la ville fictive, tout dépend du style de votre roman. Dans un roman western, comme dans tout roman, créer une ville fictive est souvent une manière efficace de mettre en place l’intrigue. À condition que la ville soit cohérente et crédible, on ne devrait pas vous le reprocher… En particulier s’il s’agit d’une ville modeste.

      La seule exception à ceci est si votre roman a une valeur historique. Si vous écrivez la biographie d’un grand personnage, on vous reprochera d’inventer une ville fictive ! Si vous écrivez de la fiction, la recherche à réaliser est tout simplement sur la crédibilité de votre ville fictive.

      Concernant la carte du roman, tout dépend de votre intrigue. Par exemple, si le roman mentionne des tribus indiennes qui représentent une grande partie de l’intrigue et sont dispersées autour de la ville, une carte de la région sera peut être préférable. Si le roman se concentre sur la ville et ses habitants, une carte de la ville suffira amplement.

      Bien à vous,

      Pierrick

      • Bonjour Pierrick,

        Donc, si j’ai bien compris, dans la fiction, une ville imaginaire ne pose pas de problème tant qu’elle paraît vraisemblable.

        Je vous remercie d’avoir prit le temps de me répondre. J’y vois plus clair, car j’avais un doute.

        Bien cordialement.

        Claudy

      • Bonjour Claudy,

        C’est bien ça ! Une fois encore, dès lors que votre roman ne se présente pas comme une fresque historique, vous pouvez toujours jouer avec les lieux !

        Bonne continuation pour votre roman !

        Bien à vous,

        Pierrick

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