Comment devenir un auteur ?

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Après un petit temps de déviance bloguesque, le Souffle Numérique revient enfin à l’une de ses vocations premières : dispenser des conseils d’auteurs ! Histoire de commencer en douceur et de ne perdre personne, les conseils d’aujourd’hui concerneront le tout début d’une « carrière » d’auteur, puisqu’il s’agira d’une série de recommandations pour oser se « lancer », sauter le pas, avant tout pour commencer à écrire, puis, peut-être pour réfléchir à l’auto-édition, voire à l’édition tout court. Cet article s’adressera donc avant tout aux jeunes auteurs*, ceux qui gribouillent quelques textes de temps à autres, ou ceux qui songent à un roman depuis un certain temps bref : ceux qui feraient bien de s’y mettre au plus vite ! Alors répondons à la question qui est sur toutes les lèvres (ou pas) : comment devenir un auteur ?

  • Étape 1 : écrivez Si vous cherchez à devenir un auteur, il faudra commencer… par écrire ! Au début, inutile de chercher à dépasser ses limites ou de s’imposer des textes gargantuesques, qui risquent de vous démotiver. Il existe des moyens de commencer à écrire sans passer par des projets gigantesques : poèmes, nouvelles, extraits, lettres, etc. Ecrivez ! Peu importe que vos premiers textes** soient courts ou peu aboutis, ce ne sont pas eux qui vous mèneront à la postérité (ni les suivants d’ailleurs, mais c’est une autre histoire !). L’important est avant tout de commencer l’écriture, car c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Même les plus grands peintres ont commencé par des croquis, alors n’hésitez pas !
  • Étape 2 : intensifiez L’étape 1 est loin d’être une finalité, c’est un simple entraînement ! Un vrai auteur est celui qui est capable d’écrire des romans, des vrais !… Ou tout du moins des textes suffisamment longs, pour lequel il s’est investi nettement plus longtemps qu’une après-midi (je n’exclus donc pas le recueil de nouvelles, ni de poésies, ni quoi que ce soit finalement) ! Vous êtes peut-être de ceux qui imaginent souvent de longs romans dont vous ne cessez de repasser les scènes phares dans votre tête. Il vous arrive peut-être même de gribouiller quelques scènes de temps à autres, celles qui vous plaisent le plus bien entendu. Ce n’est pas ça être auteur ! Pour le devenir, il faudra vous lancer, commencer à écrire vos histoires du début à la fin, jusqu’à ce que cela tienne debout.
  • Étape 3 : testez On commence à entrer dans du sérieux… sans plus. L’étape 3 est celle qui mesure si vous avez les épaules d’être auteur ou non, puisqu’elle vous fait vous mesurer à un public : un grand pas à passer dans la vie d’un auteur. Il s’agit d’oser montrer vos œuvres issues des étapes 1 et 2, si possible à des inconnus, ou tout du moins à des proches suffisamment objectifs pour oser critiquer vos textes. Attention, nous ne sommes pas ici dans un processus de relecture professionnelle, il s’agit avant tout de savoir si vos écrits sont de qualité, s’il n’y a pas de défauts majeurs à soigner, mais aussi d’identifier vos pistes d’amélioration, vos forces et vos faiblesses, bref, de cesser d’écrire tout seul dans votre coin !
  • Étape 4 : Relativisez Apprenez à accepter la critique négative, et ne la laissez pas vous bloquer. Utilisez-là pour améliorer votre écriture !  Le bon état d’esprit pour écrire est, selon-moi, de rester humble et de considérer avant tout cela comme un sport, autrement dit un loisir qui vous apportera du plaisir, mais qui nécessite une certaine discipline et dans lequel vous ne serez jamais bon si vous ne vous imposez pas un entraînement régulier. Si vous écrivez vos premiers textes avec la vocation profonde d’être édité, non seulement vous serez déçu, mais vous risquez aussi d’oublier que l’écriture s’apprend, et n’est pas un talent inné.
  • Étape 5 : Persévérez et apprenez Vos premiers textes sont écrits, vous avez reçu plusieurs commentaires positifs ou négatifs, vous avez su garder le moral : on entre dans les choses sérieuses ! Il s’agit à présent de garder la motivation pour continuer à écrire, mais aussi d’apprendre votre art ! Quelqu’un vous a dit que vos dialogues étaient faibles ? Demandez-lui d’expliquer cette critique, et de vous recommander des auteurs qu’il considère comme exemplaires dans les dialogues ! Inspirez-vous de ceux-là, cherchez des conseils d’auteurs, lisez ! On vous dit que votre premier récit d’aventure manque de punch ? Cherchez où sont les erreurs, quels passages devraient être retravaillés, lisez ! Un ami trouve que votre polar n’est pas assez réaliste ? Cherchez plus d’informations sur le milieu policier, regardez les Experts, lisez ! Et par-dessus tout : continuez d’écrire !
  • Étape 6 : Ritualisez Cette fois-ci, on passe dans une étape qui sera déterminante pour faire de vous un auteur « pro » ou non. Il n’y a rien de honteux à écrire par simple plaisir, sans vocation à se faire publier, sans souci du détail. Si l’étape 5 vous barbait déjà et que vous vous moquez totalement d’être lu ou non, grand bien vous fasse ! Après tout, écrire est une occupation saine , et je ne vois pas pourquoi il faudrait rougir d’écrire sans autre but que l’écriture ! En revanche, si vous gardez une vocation de trouver des lecteurs et de vendre vos œuvres, il faut commencer à  ritualiser votre écriture, à vous imposer une routine ! Qu’est-ce qu’une routine d’auteur ? Un moment imposé, chaque jour ou chaque semaine -mieux vaut chaque jour !- que vous vous accordez pour écrire, quoi qu’il arrive ou presque, et surtout quel que soit votre niveau d’inspiration ! La routine vous permet de vous forcer à écrire, que vous soyez motivé/inspiré ou pas, et de ne pas perdre le fil de vos romans. L’écriture doit devenir un rituel, une habitude. N’hésitez pas à utiliser les moments morts pour caler votre routine d’auteur : les trajets en train par exemple, ou l’heure que vous perdiez à regarder les Experts !
  • Étape 7 : corrigez L’étape 7 est une étape 3 améliorée. Après quelques mois d’étape 6, vous devriez avoir au moins un roman plus ou moins finalisé. Pour être auteur, et donc écrivain consciencieux, il  ne faut pas se contenter d’écrire, il faut aussi recueillir des avis extérieurs sur vos œuvres, et surtout vous en inspirer pour la corriger. Passer par un correcteur sera également une très bonne chose ! L’auteur « pro » apprend à ne pas se fier à lui-même, mais passe forcément par des avis éclairés. C’est une démarche indispensable, même si votre projet est d’envoyer vos manuscrits aux éditeurs. Une fois l’étape 7 terminée, vous devriez avoir un ou plusieurs romans publiables. Pour être un auteur comblé, il ne vous manquera qu’une armée de lecteurs ! A vous de décider si vous les trouverez grâce à un éditeur ou grâce à votre travail d’auto-édition. Sachez simplement que si vous souhaitez la seconde voie (celle du guerrier suprême), l’étape 7 sera loin d’être la dernière !

*On peut être un jeune auteur à 50 ans, tout comme on peut être un vieux con à 20 ans.

**Vos premiers textes risquent très rapidement de vous faire honte, surtout si vous commencez à écrire très jeune. Il vous faudra donc penser à investir dans un coffre fort pour les enfermer, une pelle pour les enterrer ou une cheminée pour les consumer.

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15 réflexions sur “Comment devenir un auteur ?

  1. Tu écris avec un stylo ? C’est amusant comme l’écriture n’est pas associée aux mêmes images, suivant les personnes. Moi, c’est plutôt un clavier, éventuellement la barre de mise en forme d’un logiciel de traitement de texte. L’écriture est donc avant tout numérique, pour moi.

    Curieux que la lecture ne soit pas une de tes sept étapes mais viennent s’intégrer dans l’une d’elle. Quand on lit ou que l’on interroge un écrivain, neuf fois sur dix, il va dire qu’il faut avant tout lire. C’est tellement évident, en même temps, et comment peut-on avoir envie d’écrire sans aimer, au moins un peu, lire.

    J’aurai envie de dire que les quatre premières étapes sont relativement faciles et que les trois dernières demandent plus de motivation et de travail sur soi-même.

    Pas facile de ritualiser l’écriture : il est facile de trouver autre chose à faire ou d’être dérangé voire sollicité par quelqu’un qui ne partagera pas le même avis que toi sur la nécessité d’écrire selon un rythme régulier. Mais quand tu as la possibilité le faire, mais quel bonheur ! Savoir que tu vas retrouver ta page blanche (elle ne m’a jamais angoissé, bien au contraire), quel délice. J’ai remarqué une chose à propos des rituels d’écriture : l’immense majorité des auteurs préfèrent écrire le matin. Mon explication, c’est qu’il s’agit d’une activité qui demande beaucoup d’énergie et que c’est le moment où l’on est donc le plus susceptible de bien travailler.

    L’apprentissage est parfois long et malgré les remarques constructives de lecteurs avisés, il est parfois difficile de corriger certains de nos problèmes. J’ai beaucoup angoissé de ne jamais rien comprendre à la manière de caractériser un personnage. Je crois que je COMMENCE seulement à comprendre. J’angoisse encore beaucoup à ce sujet. Je suis moins inquiet concernant mon style, celui-ci ayant tendance à évoluer petit à petit, naturellement.

    Il n’y a pas grand chose d’inné dans l’écriture, il y a beaucoup de chose qui se travaillent. Il y a des choses qui se font naturellement et il y a des choses plus techniques. Et curieusement, des choses semblent naturelles à certains et demandent à d’autres d’en analyser la technique.

    Un des facteurs du succès, c’est aussi et surtout la capacité d’accepter la critique et de tenir compte du ressenti des lecteurs. Enfin, je pense.

  2. Excellents conseils !
    Je me permettrais d’ajouter quelques points, en tant que reviewer amateur et non en tant qu’écrivain:

    – Travaillez aussi bien le « macro » que le « micro », le fond comme la forme. Savoir mener une intrigue, gérer les rebondissements, etc. c’est important quand on veut faire du roman. Mais la stylistique est primordiale. Un récit ne doit pas être une simple suite d’actions (à moins qu’il ne s’agisse d’un parti-pris servant un but défini), et la forme doit s’adapter au fond. Un exercice que je conseille pour ce faire: écrivez beaucoup de textes courts avec à chaque fois un objectif précis: une construction narrative particulière, un sentiment à éveiller chez le lecteur, un point de vue spécifique à adopter… N’hésitez pas à tenter les choses les plus improbables (inspirer la terreur à partir d’un personnage mangeant une pomme, faire ressentir de la joie en décrivant une scène horrible…). Si vous arrivez à rendre accrocheuse une scène banale, vous commencez à prendre le coup.
    Souvenez-vous de vos cours de français, en particulier des « commentaires composés », qui visaient à vous apprendre comment figures de styles, champs lexicaux, rythme des phrases, etc., influent sur la perception du texte par le lecteur. La sonorité n’est pas à négliger, au contraire. N’hésitez pas à étudier la poésie, qui peut apporter énormément à la prose.
    Lorsque tout ces éléments seront devenus des automatismes, alors vous serez prêts à passer à des œuvres plus conséquentes. Cela peut être long, et décourageant, mais croyez-moi, on voit tout de suite la différence entre celui qui travaille son style et celui qui le néglige.

    – Travaillez vos personnages. Sérieusement. Tous, même les personnages secondaires. Ne vous contentez pas d’une vague esquisse et de quelques traits de caractères renforcés ou effacés. Rendez-les vivants, et crédibles. Dotez-les de tics de comportement et de tics de langage. Même si vous ne les mentionnez pas dans le texte, notez pour vous-mêmes les raisons de chaque caractère acquis, de chaque contradiction. N’omettez surtout pas de les faire évoluer au fil des évènements.
    Le lecteur n’a pas besoin de tout savoir de vos personnages, mais vous, si.

    – Documentez-vous et creusez vos univers. Comme pour les personnages, vous devez réaliser un énorme travail même si vous n’en montrez qu’une partie. Cette partie n’en sera que meilleure. Que les membres de vos peuples imaginaires mentionnent des références culturelles qui leur sont propres par exemple, jouent à des jeux, se tapent sur la cuisse gauche pour se saluer, se frappent pour se remercier, signalent systématiquement leurs débuts et fin d’intervention orale… (je prends l’exemple des littératures de l’imaginaire pour des raisons de facilité, mais cela s’applique partout. Mentionner de temps à autre des éléments du quotidien accentue le réalisme et/ou le dépaysement ). Une nouvelle fois, vous n’avez pas besoin d’expliquer à vos lecteurs le pourquoi de ces comportements, mais vous, vous vous devez de le connaître.

    J’insiste particulièrement là-dessus car s’il est vrai qu’un auteur auto-publié n’est pas forcément, et heureusement, quelqu’un dont les maisons d’éditions ne voudraient pas, cela reste trop souvent le cas à mon goût. Jusqu’à présent, à mon grand dam, je rarement été amené à faire une review d’un texte en auto-publication qui ne nécessite pas de passer une heure par page en corrections et conseils stylistiques. (dans ces cas là, je m’excuse auprès de l’auteur, je lui explique en substance ce qui se trouve dans les paragraphes que vous venez de lire, et je fais une critique du reste. Je fais de la review sur mon temps libre, je n’ai pas le temps de faire le travail d’un correcteur professionnel).

    Bon, étant donné que ma petite digression parle plus des textes eux-mêmes que de la construction d’une histoire, j’y adjoins les conseils d’un professionnel que vous trouverez ici: http://www.actusf.com/spip/article-8084.html

    Une dernière chose: ne prenez surtout pas le point 3 de l’article à la légère. J’ai vu plusieurs personnes faire critiquer leurs œuvres par des amis qui ne leur ont pas rendu service en approuvant tout sans réserve. Ils se sont retrouvés persuadés d’avoir un immense talent inné, et sont devenus très réfractaires à la critique. Malheureusement, leurs textes étaient exécrables… En tant qu’écrivain, choisissez toujours des relecteurs qui n’auront pas peur de vous dire les choses en face. En tant que relecteur, soyez critique et honnête. Le monde littéraire n’en sera que meilleur.

  3. @JBB Bon, pour la photo de l’article c’était simplement par soucis Marketing : le stylo fait plus vendeur que la page Word ! ^^ Mais au risque de décevoir l’esprit romanesque de mes quelques lecteurs, j’écris bien sur ordinateur : sur netbook plus précisément, petit, transportable, efficace, peu couteux, le meilleur ami du jeune écrivain amateur !

    Pour la lecture, tu as tout à fait raison, elle est primordiale. A tel point que je n’y avais même pas pensé ! Mais comme tu le soulignes, je pense que l’envie d’écrire vient avant tout de la passion d’écrire. Qui pourrais avoir envie de faire un gâteau s’il n’en avait jamais mangé un ? Mais tu as raison : la lecture est indispensable pour connaître certains codes indispensables à l’écriture, mais aussi pour savoir comment on raconte une histoire, et au-delà pour améliorer son orthographe (pour ceux qui sont plus visuels en tout cas).

    Au sujet de la ritualisation, je ne veux pas seulement parler du dérangement ou des sollicitations des autres, mais avant tout de la gène que l’auteur peut avoir à s’y mettre. Parfois, il s’agit simplement d’un problème de motivation, et je sais d’expérience qu’il est facile d’être « dérangé », en se donnant de fausses missions, en se disant « non, aujourd’hui je dois faire tel chose », etc. Le principe de la ritualisation est avant tout de se forcer à écrire, de se donner les moyens de le faire. Au sujet de l’écriture le matin, disons que c’est le moment où tu n’as pas encore accumulé le stress et la fatigue de la journée (j’ai l’impression d’écrire une pub Actimel là !).

    Au sujet de tes angoisses, ne les laisse pas pourrir ton écriture. Si tes lecteurs détaillent suffisamment leurs critiques, tu finiras par comprendre d’où vient le malaise et de le soigner. Je te suggère aussi de faire des betas-lectures, ça te permet de changer de place. En tant que lecteur, tu vas découvrir des défauts qui sont peut-être les tiens. En comprenant en quoi ils te dérangent en tant que lecteur, tu sauras les « soigner » en tant qu’auteur.

    Et oui : accepter la critique reste fondamental. Le contraire bloque l’apprentissage et empêche d’avancer.

    @FennNaten Encore une fois, je ne peux que te remercier pour ta critique si détaillée (JBB aussi d’ailleurs ! 🙂 J’t’oublie pas !)

    Tes exercices d’écriture sont très formateurs ! Les exercices d’écriture permettent également à un auteur de ne pas se lasser sur un roman long à écrire, car lui permettent de faire une pause sans pour autant cesser d’écrire. Et tes conseils sont tout aussi efficaces ! Limite, tu auras pu en faire un autre article ! 😉

    D’ailleurs, je ne vais pas commenter tes conseils car ils se suffisent à eux-mêmes. Je reviendrai peut-être sur certains d’entre eux dans de futurs articles !

    Et oui, ne croyez pas toujours l’avis de vos proches, qui ont malheureusement trop peur de vous froisser ! Cherchez plutôt des beta lecteurs internautes, du genre qui n’auront pas peur de vous dire vos quatre vérités pour la simple raison qu’ils ne risquent pas de perdre un ami en le faisant !

    Au passage, si vous avez des textes pas trop longs à faire beta-lecturer, j’pourrais vous dédier un peu de mon temps libre : mon contact est sur le blog ! 😉

    • Tiens, j’ai un texte en cours de correction (c’est ch… je déteste corriger… alors, oui je suis distraite par les petits qui « Maman, y m’embête ! » « Maman, j’ai faim ! » « Maman, qu’est-ce que tu fais ? »… les bonnes excuses quoi ! ), je penserai à toi pour la bêta 😉

      Lire beaucoup, mais pas uniquement lire pour le plaisir ! Quand je lis (et je lis toujours en période d’écriture, ça va de paire, en fait, j’ai besoin de lire pour pouvoir écrire, même si les thèmes/histoires/sujets sont différents), quand je lis donc, je m’accroche plus à déchiffrer ce que je lis : les grosse ficelles, les tournures bonnes ou mauvaises, les trucs qui me plaisent ou au contraire qui m’horripilent…

      Bref, si vous voulez devenir écrivain, il ne faut plus être un lecteur passif ! ça ne veut pas dire ne plus lire pour le plaisir, mais avoir un degré critique (au sens analyse) sur ce qu’on lit. C’est un plaisir au dessus (en tout cas pour moi).
      Sinon, je confirme, le netbook, c’est le meilleur outil de l’auteur moderne ! J’ai acheté le mien juste pour ça et ça m’a pas mal réussi jusqu’ici.

      • Bah moi, j’ai eu deux netbooks, et je trouve ça beurk pour écrire 😉 J’ai de trop gros doigts… Rien de mieux qu’un Mac pour écrire !

      • Oh non, pas encore un aficionados de Mac ! (ma copine est infectée par la maladie Mac) Pour défendre mon Netbook, je dirai simplement que j’ai dû investir 250 € dedans. Si bien qu’il me suffirait de vendre une centaine d’ebooks à 3 € pour le rentabiliser. Et toi avec ton mac ? :-p

      • Si, si, un véritable évangéliste de la marque à la Pomme, depuis 2005 😉 Je développe même pour l’iPhone et l’iPad ! Pour le coup, si j’étais encore sous Windows, ça ferait longtemps que je serais devenu fou furieux… A chaque fois que j’ai un PC, même sans que ce soit ma machine principale, il lui faut toujours moins d’un an pour se mettre à déconner furieusement.

        Bon, il me sert pas qu’à écrire mon mac, du moins pour l’instant… J’ai d’autre moyens de le rentabiliser. Je pense que, même si je ne gagne pas très bien ma vie, il est déjà rentabilisé. Mon mac, il vaut 450 ebooks, sinon 😉

        C’est pas Panoz qui est mac user aussi ?

        Si tu savais comme un Mac libère la créativité…

      • Oui, je te l’accorde, Windows est un bon générateur à bugs, et mieux ne vaut pas compter sur un PC à long terme, il y a forcément un jour où l’autre où ça commence à planter de partout.

        Par contre, de là à dire qu’un Mac libère la créativité ! Pour un informaticien pourquoi pas, mais je vois pas comment un auteur peut être influencé par un Mac ! A l’heure actuelle, le mac me « libèrerait » surtout d’une partie de mes économies ! 😀

      • J’ai un peu joué sur les mots, c’est vrai… Le Mac m’a surtout libéré du temps disponible à la créativité, en m’évitant de multiples réinstallations, la chasses aux virus, tout l’entretien nécessaire pour repousser le plus longtemps possible l’essoufflement de ce pauvre Windows.

        L’interface de Mac OS est aussi esthétiquement plus agréable, à mon goût, et je m’y suis mieux… Quand on est toute la journée sur un ordinateur, il finit par une sorte de pièce supplémentaire de la maison.

  4. J’ai jamais pu utiliser un mac… et l’argument « ça plante jamais » n’est pas recevable. Les ordis publics du Louvre tournent sous mac… et ben, pendant mes études, ils étaient plantés une fois sur deux (sympa pour faire les recherches documentaires d’exposé…)
    Fâchée avec les mac donc (et pis c’est cher :P)
    (si t’es créatif, t’as pas besoin d’un mac, et si t’as besoin d’un mac pour être créatif, t’ira pas loin ! -Troll, Godwin, j’arrête 🙂 )

    • Des Macs sous Mac OS X ? Des vieux Mac OS 9 peut-être, mais c’était autre chose. J’ai des doutes, honnêtement. Un mac, ça plante quasiment jamais, alors tous les deux jours… Pourtant, on peut pas dire que je ménage mon ordinateur. Ça dépend aussi de ce qu’on appelle « planté » : parfois c’est simplement l’utilisateur le problème, le bug situé entre l’écran et la chaise, qui sorti du Windows sur lequel il a été formaté tout le reste de sa vie… Je me méfie des purs littéraires : sont rarement doués face à une situation informatique inconnue. Parfois, ils oublient même qu’ils savent lire ! Véridique.

      Et ouais, moi aussi je suis un bon gros troll…

  5. J’en sais rien, c’était y’a 6ans (enfin, ça a commencé y’a 10ans, hein) et on ne pouvait rien faire puisque les ordis étaient ‘encagés’ dans un bon gros meuble construit sur mesures… Me souviens plus du message d’erreur, mais c’était planté avec un écran « bleu » (j’ai bien ri la première fois, mais c’était bien des macs) et impossible de redémarrer/brancher/quoiquecesoit (cause gros meuble)
    J’espère que ça a changé depuis (genre qu’ils sont passés sous W ou Linux quoi)

    Et pis je suis pas pure littéraire, j’ai fait spécialité maths au bac ! 😛 (et moi, au moins, je sais comment ça marche un ordi… les macqueux ne savent pas comment fonctionnent les logiciels, ils font tout pour eux :p )
    Trolling j’adore XD

    • Y a 99% de chances que ce soit des Macs sous OS9, alors. Y a dix ans, c’était vraiment le début du début de Mac OS X. Et y a pas d’écran bleue sous OS X, l’équivalent de l’écran bleu est noir et je l’ai eu 3 fois en sept ans, et pas depuis 5 ans.

      Je force personne à adopter le Mac ! Si les gens sont heureux sous Windows, tant mieux pour eux…

      Enfin, ce qui est amusant, c’est que je me rends au fur et à mesure que les meilleurs informaticiens que j’ai connu sont tous passés au Mac… Je me dis que je n’avais pas dû si mal jugé la plateforme 😉 J’ai été un pionnier parmi les miens et j’ai au départ reçu des colibets, mais ça me donne matière à charrier maintenant. La vengeance est un plat de nouilles qui se mange froid. Ça tombe bien, j’adore la salade de nouille.

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