Décrire un personnage de roman

Dans une société fondée sur l’image comme la nôtre, il paraît tout à fait logique de se demander comment faire la description d’un personnage de roman. Il faut admettre que le lecteur curieux est en droit de se demander à quoi ressemblent les compagnons et autres rencontres du personnage principal, voire bien entendu de connaître l’aspect physique du personnage principal. Mieux vaut alors savoir satisfaire ses attentes et être capable d’y répondre au mieux. Alors, comment décrire des personnages dans un livre ? C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre aujourd’hui !

Décrire un personnage de roman

La description d’un personnage dans un roman

Pour tout vous dire, je suis un jeune homme de 27 ans d’apparence assez ordinaire. Ni trop maigre, ni trop gros, ni très laid, ni très beau. J’arbore fièrement une calvitie naissante, plus proche du bambin joufflu que du nouveau-né, qui s’avère particulièrement visible quand j’omets de couper ras de manière régulière.

Mon visage est en partie mangé par une barbe plus ou moins bien taillée selon les époques, qui me confère au choix un aspect strict et professionnel ou un côté rustre et négligé. L’avantage principal de ce camouflage capillaire étant de me donner une apparence adulte et relativement sérieuse.

De caractère posé, il m’arrive d’être légèrement anxieux, et je supporte assez mal la fatigue sur le long terme. Mais vous ne me verrez jamais agressif ou blessant, du fait d’une certaine sensibilité et d’une empathie prononcée.

Mais il vous faut être prêt à supporter mes quelques piques moqueuses, et un sens de l’humour plus ou moins noir et intelligent, qui ne trouve de réelles limites qu’à travers la personne à qui je m’adresse.

Bref, tout ça pour quoi déjà ?! Ah oui, c’est vrai, nous nous apprêtions à parler de la description des personnages…

Faut-il vraiment décrire les personnages quand on écrit un roman ?

Avant de chercher comment décrire des personnages, il paraît intéressant de se demander  si la description des personnages est vraiment une chose indispensable.

Pour prendre un exemple qui nous est commun et qui va solliciter votre mémoire à court terme : vous disposez à présent d’une description plus ou moins complète de ma propre personne. Pourtant, est-ce que cela a la moindre importance dans votre compréhension de cet article ? Pas du tout !

Autant vous dire que je viens de vous faire perdre quelques précieuses minutes de votre vie, et qu’il serait donc dommage d’infliger pareil sort à vos futurs lecteurs.

Est-il forcément nécessaire de décrire les personnages d'un roman ?

Est-il forcément nécessaire de décrire les personnages d’un roman ?

La description d’un personnage est-elle vraiment utile ?

Lorsqu’on s’occupe de créer des personnages, on leur attribue naturellement un aspect physique plus ou moins défini.

Je sais par exemple que certains auteurs s’inspirent de l’apparence d’acteurs célèbres ou de personnalités pour concevoir l’image mentale qu’ils ont de leurs personnages. S’ensuit la tentation évidente de décrire chaque personnage dans son intégralité, pour que le lecteur partage la même image mentale lorsqu’il imagine le protagoniste du récit.

Et pourtant, la richesse de l’imagination fait que chacun s’approprie un personnage et lui attribue un physique propre.

Exemple : Si le héros du roman pense « Cette femme ressemble à ma mère », sans aucun autre renseignement sur sa mère, vous aurez tendance à identifier le personnage décrit comme votre propre mère ou figure maternelle, ce qui fait qu’un même personnage peut avoir autant d’apparences qu’un livre a de lecteurs.

Le piège de la description dans l’écriture d’un livre

Lorsqu’on entame l’écriture d’un livre, et en particulier quand on s’attaque aux premiers personnages, il est fréquent de chercher à en faire trop.

Certes, il reste assez important de caractériser un personnage, en particulier s’il est primordial au récit, mais rien n’est plus rébarbatif que des pavés entiers de descriptions physiques. Le risque est double si le récit est également pollué de lourdes descriptions de lieux et de paysages.

Dans le cas du personnage, c’est d’autant plus dommage qu’il suffit parfois d’une simple phrase (comme nous le verrons par la suite) pour qu’un lecteur ait une vision claire (mais pas universelle) de l’apparence d’un protagoniste.

Important : bien entendu, nous abordons ici une question de style. Certains auteurs ont pour marque de fabrique de tout décrire avec attention (pensons par exemple à Marcel Proust ou à Jules Verne). Je ne vous dis donc pas ici qu’il est interdit de tout décrire à foison, mais simplement que ce n’est pas nécessaire… en particulier si vous n’aimez pas rédiger de descriptions !

Quels personnages décrire ?

Si vous êtes du genre productif en descriptions physiques et que mes propos vous ont irrité jusque-là, rassurez-vous : il reste tout à fait logique de décrire certains personnages.

En soi, certains récits peuvent se contenter de descriptions minimalistes, tandis que d’autres auront besoin de présentations physiques plus substantielles. Il est important de traiter en particulier (et si nécessaire) :

  • Le personnage principal,
  • Les personnages importants,
  • Les personnages dont le physique joue un rôle primordial (par exemple un bellâtre, une femme fatale ou au contraire un homme totalement défiguré).

Mon conseil reste d’éviter au maximum de décrire les « figurants » du récit. Si le héros demande l’heure à un passant dans une partie du roman, autant dire que le lecteur se contrefout de la couleur des poils de nez dudit passant (à moins que cela n’ait un rôle significatif dans la suite de l’intrigue).

L’exception qui confirme la règle : malgré tout, la description rapide de certains quidams peut être utile, en particulier pour asseoir l’ambiance d’un lieu de votre récit. Pour exemple, si votre héros pénètre dans un bar mal famé, décrire les tatouages de taulard du videur, les gueules balafrées des clients ou l’expression sinistre du taulier peut aider à rendre la scène plus intimidante.

À quoi sert la description d’un héros de roman ?

À présent que nous avons un peu débroussaillé le sujet et évoqué les limites de la description, revenons plus en détail sur son rôle et son intérêt.

Et pour cause, comprendre l’utilité d’une description de personnage peut aider à rédiger des descriptions mieux réussies.

La pire erreur à faire serait de considérer la description comme une manière de donner une apparence unique et universelle à votre protagoniste. Le roman n’étant ni un film ni une bande dessinée, nul ne s’attend à disposer d’une seule vision canonique du visage du héros (à moins que sa trombine ne soit sur la couverture du roman).

Le rôle de la description sera donc un peu plus subtil, puisqu’elle permet de :

  • Donner quelques repères visuels au lecteur,
  • Caractériser le personnage et aider à mieux comprendre ses rapports aux autres ou l’opinion qu’ont les gens de lui,
  • Différencier les protagonistes les uns des autres.

Il ne faut pas non plus négliger l’aide que peut apporter la description physique pour l’écriture du roman, ne serait-ce que pour trouver des synonymes qui vous évitent de répéter mille fois le nom d’un personnage.

Exemple : Votre héroïne est blonde ? Appelez-la « la jeune femme blonde » si vous êtes classique, « la blonde » si vous êtes concis, « la blondasse » si vous êtes vulgaire, ou encore « la fille aux cheveux d’or » si vous êtes d’humeur lyrique.

La description sert notamment à différencier vos personnages les uns des autres !

La description sert notamment à différencier vos personnages les uns des autres !

Comment décrire des personnages de roman ?

À présent que nous avons étudié plus en détail l’utilité des descriptions, reste à s’intéresser au sujet plus en détail… À vrai dire, il existe mille manières de décrire un héros de fiction dans un roman.

L’essentiel est de bien comprendre l’éventail des possibilités qui s’offrent à vous… et de les utiliser judicieusement !

Quand faut-il décrire un personnage ?

En premier lieu, il paraît utile de s’attarder sur un point qui me paraît essentiel : à quel moment faut-il décrire un personnage pour la première fois ?

Si la question vous paraît idiote et la réponse évidente : tant mieux ! Puisque cette réponse est effectivement simple : il est essentiel de décrire le personnage lors de sa première apparition dans l’intrigue.

Notez au passage que cela ne signifie pas que chaque nouveau personnage doit donner lieu à trois pages de descriptions. Une simple phrase et quelques adjectifs qualificatifs peuvent suffire lors de l’introduction du personnage. Libre à vous de compléter cette description initiale par la suite, si besoin.

L’enjeu est ici de ne pas laisser le lecteur s’approprier une « mauvaise » image du personnage.

Exemple : Si, faute de description, je m’imagine un personnage blond à la longue chevelure, et que l’auteur m’apprend à la moitié du récit qu’il s’agit d’un personnage roux et à moitié chauve, cela risque évidemment de casser mon implication de lecteur.

Important : si vous décidez de ne jamais décrire un personnage, cette règle ne s’applique bien entendu pas. Dans ce cas, le lecteur créé et conserve la même apparence pour chaque personnage. L’essentiel est que vous ne veniez pas contredire cette apparence au cours du récit. 

Le timing est essentiel quand on décrit un personnage !

Le timing est essentiel quand on décrit un personnage !

Quels sont les éléments d’un personnage à décrire ?

À présent que nous en savons plus sur le « quand », étudions ensemble le « quoi » ! Car le terme description ne sous-entend pas uniquement description physique.

Il est possible d’évoquer d’innombrables détails lorsqu’on présente un personnage, et sa description peut détailler :

  • Ses traits de caractère,
  • Ses expressions,
  • Sa façon d’être,
  • Son histoire,
  • Ses relations aux autres,
  • La perception qu’ont les autres de lui,
  • Etc.

L’étendue des aspects à décrire est si vaste qu’une simple description de personne peut facilement s’étaler sur un livre entier… c’est d’ailleurs le concept des biographies !

L’auteur a alors tout intérêt à savoir « distiller » les informations et à n’évoquer que celles qui sont indispensables à l’intrigue et/ou au lecteur. D’une part, cela allège le récit et d’autre part, c’est une belle manière de conserver le mystère autour des personnages.

Exemple : Pour présenter un tueur sanguinaire, il est parfois plus pertinent de montrer d’autres personnages terrifiés par ce dernier, et de laisser planer quelques « rumeurs » sur les meurtres, plutôt que de détailler le nombre de victimes et le mode opératoire. Sans informations concrètes, le lecteur pourra lui-même imaginer le pire quant à cet assassin et à ses méthodes…

Comment rédiger une description de personne ?

Vous savez quand et quoi décrire, reste à savoir le « comment ». Notons qu’il existe deux manières principales de décrire un personnage :

  • Faire une description complète et formelle,
  • Ou faire de multiples indications au fil du récit.

La description complète

La description complète est une description à base de fromage, d’œuf, de jambon et de champignons… Ah non, ça c’est la galette complète !

Une description complète est tout simplement une description narrative classique, de plusieurs paragraphes (comme ma propre description en début d’article, si votre mémoire remonte jusque-là), et qui présente un personnage de manière formelle.

Une telle description peut être introduite assez naturellement :

  • Au départ du récit, pour présenter votre personnage principal dans les grandes lignes.
  • Ou lorsque le personnage rencontre un autre personnage essentiel au récit.
  • Une telle description peut également marquer le changement d’un personnage (par exemple si le personnage vieillit au cours du récit), ou encore de la relation entre deux personnages (votre héros peut par exemple trouver quelqu’un plus beau ou au contraire plus laid à présent qu’il le connaît plus en détail).

L’essentiel est de limiter au maximum les descriptions complètes, qui ont rapidement un côté artificiel et lourd (tout comme la galette complète d’ailleurs).

Utilisez-les essentiellement pour les personnages majeurs du récit, et évitez de caler plusieurs descriptions complètes les unes à la suite des autres, pour ne pas ruiner le rythme du récit.

Les descriptions partielles

Une méthode plus naturelle de présenter un personnage est tout simplement la description partielle, à savoir une phrase descriptive calée ça et là, au cours de la narration (et donc de l’action).

L’intérêt de ces descriptions brèves est qu’elles ne bousculent pas le rythme du récit, et permettent de détailler progressivement l’apparence des personnages, si nécessaire.

Exemple 1 : Intégrer la narration à l’action évite d’imposer un rythme trop lent au récit. Pour décrire l’arrivée d’un personnage menaçant, on peut par exemple avancer : Un homme d’âge avancé fit irruption dans la pièce. Il souleva sa veste de costume grise et dégaina un revolver hors du holster qui y était caché. Sans avoir à décrire spécifiquement le personnage, vous informez le lecteur qu’il est d’un certain âge, porte un costume gris et un revolver.

Exemple 2 : N’hésitez pas à utiliser des descriptions partielles dans les incises narratives de vos dialogues. Cela peut par exemple donner : « Comment vas-tu ? » demanda Gérard en frottant sa barbe hirsute.

L’idée, vous l’aurez compris, est de « noyer » la description au sein de la narration, de manière à la rendre plus discrète et digeste…

Jusqu’où être détaillé dans ses descriptions ?

Pour conclure sur ce point, rappelons une fois encore que la description n’a pas à être la plus précise possible. Essayer de chercher à décrire un personnage à l’extrême donne souvent naissance à des descriptions trop complexes, et finalement peu utiles.

Je me souviens encore d’une expérience réalisée par notre professeur de Français au lycée. Il avait associé les élèves deux par deux, et chacun devait rédiger une description de son partenaire, de manière à ce que le reste de la classe soit en mesure de deviner qui était décrit lorsqu’on lisait ladite description.

Le bilan de cet exercice était édifiant : il suffisait systématiquement d’un seul détail (grain de beauté, cicatrice, coupe de cheveux, habillement, etc.) pour que tous devinent qui était décrit. Et toutes les phrases brodées autour de ce détail ne servaient souvent à rien. Aussi triste que cela puisse paraître, nous pouvons tous être décrits par un infime détail de notre anatomie.

Votre lecteur n’a donc pas besoin de beaucoup plus. Dites-lui que votre personnage est beau, laid, qu’il a une tâche de naissance sur la figure, qu’une balafre lui traverse le visage,… mais inutile d’aller bien plus loin.

À partir d’un infime détail, le lecteur sera tout à fait capable de se faire une image précise et claire de votre héros.  Et l’absence d’une description plus complète ou exhaustive ne lui manquera pas une seconde !

Même sans disposer de détails précis, le lecteur sera capable de s'y retrouver !

Même sans disposer de détails précis, le lecteur sera capable de s’y retrouver !

La description est-elle le seul moyen de présenter un personnage ?

Pour conclure, faisons enfin remarquer que les descriptions ne sont pas uniquement contenues dans des passages narratifs. À vrai dire, toute partie du roman peut servir à décrire un personnage et à aider le lecteur à mieux le comprendre.

Ainsi, tout ce qui entoure un personnage est capable de le décrire :

  • Les réactions du personnage,
  • Ses répliques de dialogue,
  • Les répliques des autres personnages,
  • Les pensées du personnage (dans le cas d’un narrateur interne ou omniscient),
  • Etc.

Venons-en alors au fameux « Show, don’t tell ! » (« montre, ne dis pas ! »), qui est certainement l’une des règles les plus basiques en matière d’écriture.

Le concept est simple : plutôt que de décrire en détail le caractère ou les préférences du personnage, pourquoi ne pas simplement les montrer au cours du récit ? C’est encore la meilleure technique pour caractériser et décrire un personnage sans alourdir le récit.

Exemple : Plutôt que d’insister lourdement sur la beauté d’un personnage, montrez comment elle impacte les autres. Plutôt que d’expliquer en détail qu’un personnage est violent, montrez ses crises de colère. Et ainsi de suite…

Au final, il est bon de comprendre que la meilleure description est encore celle qui ressemble le moins à une description. Si le lecteur parvient à avoir une image claire du personnage sans s’être senti forcé de lire des tonnes et des tonnes de détails, c’est que vous avez bien fait votre travail !

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16 réflexions sur “Décrire un personnage de roman

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  2. Un article intéressant, mais un problème demeure, pour ma part : comment parvenir à décrire son personnage principal, notamment son aspect physique, lorsqu’il est le narrateur ?
    Personnellement, j’éprouve beaucoup de difficultés à trouver le bon moment pour glisser un détail sur l’apparence de ma protagoniste. Des idées ?

    • La vraie question est : est-il absolument nécessaire de décrire le narrateur ? Si oui, il y a deux manières de décrire un narrateur interne : à travers ses propres yeux, ou à travers les yeux des autres.

      Si le narrateur se décrit lui-même, l’idéal est d’avancer cela naturellement dans le récit. On évitera absolument le « Je m’appelle Zac, je suis blond aux yeux bleux… » un peu trop cliché. Préférez décrire le narrateur lorsqu’il est dans la salle de bain ou qu’il tombe sur sa propre image par exemple : « Le regard figé sur le miroir, je mis quelques minutes à essayer de mettre un peu d’ordre dans ma tignasse blonde ébouriffée, en vain. »

      Si ce sont les autres personnages, la description peut être directe ou indirecte. Directe : « Tu sais bien que tes beaux yeux bleu font tomber toutes les filles ! », ou indirecte : si tous les personnages féminins draguent votre narrateur ou lui font régulièrement des compliments, le lecteur comprendra qu’il est plutôt charmant.

      Bien entendu, ce ne sont là que des exemples ! 🙂 En espérant avoir pu être utile.

      • Yaa,

        Hum, personnellement je ne trouve pas qu’une présentation simple et directe « Je m’appelle… » soit forcément à éviter. Anne Rice dans Lestat le vampire débute ainsi et pour ma part, ça ne m’a pas du tout dérangé. J’ai l’impression que cette question de description n’a pas de réponse universelle et stricte vu que cela dépendra de la réception de chacun à la lecture. Pour ma part, j’adore lire les descriptions de personnages, quand c’est succincte j’ai l’impression qu’il manque quelque chose. Alors, je suis tout à fait d’accord pour les personnages secondaires ça ne me pose pas de problème, mais quand il s’agit du protagoniste, je n’aime pas particulièrement. Et dans le cas où le personnage est le narrateur, ça m’est encore plus agréable de lire un paragraphe descriptif de sa propre personne, même ce qui peut sembler être de l’ordre du surplus pointilleux. Je trouve que c’est tellement révélateur de sa façon de penser, comme un prélude avant que l’aventure effective ne commence. Après, une absence de description détaillée ne me fait pas fermer le bouquin pour autant. Dans certains cas c’est plus que justifié, car ça ne collerait pas avec le personnage (toujours dans le cas où c’est lui qui s’exprime). Mais par exemple dans le cas d’un personnage-narrateur que l’on sait obsédé par son physique, ou encore, une histoire où la plastique du personnage aura une forte importance dans le récit, une vague description ne me convaincra pas totalement.

  3. Merci pour cette réflexion, j’avance dans mon roman et me rends compte que je ne décris pas mes personnages physiquement (sauf dans les situations où cela a un intérêt), j’ai demandé à Google « faut il décrire physiquement ses personnages dans un roman » et me voilà ici, avec une réponse qui me satisfait. Je pense effectivement que l’avantage d’un livre par rapport à un film, c’est que chacun va illustrer les choses totallement différemment dans sa tête. Je tombe régulièrement ici quand je cherche des articles sur l’écriture et j’y trouve toujours des bonnes pistes 🙂

  4. moi en tant que lectrice je n’aime pas les descriptions des personnages, d’ailleurs je peux me les représenter sans ça, puis même si on m’en met je peux choisir de les imaginer physiquement autrement ^^ après je ne lis pas de fantasy, je lis plus des thrillers et polars et dans ces cas, la description des personnages n’est pas vraiment utile, de même que pour les livres contemporains que je lis, et pour les traits de caractère je préfère qu’on me le montre qu’on me décrit ça, par ex par les dialogues on peut voir déjà le caractère d’une personne si elle a un fort caractère ou pas, si elle a de l’humour ou pas et je préfère ça, je préfère les descriptions sur les pensées des personnages, décrire l’attitude ça me gêne moins et surtout je préfère les descriptions d’action surtout dans les thrillers et polars et je préfère les dialogues

  5. Merci encore pour cet article, assez complet et détaillé 🙂 Très agréable à lire
    Il y a pas mal de pistes, merci ! Même si comme pour tous les conseils il faut les adapter à son cas / son style. J’avoue aimer les descriptions physiques/psychiques des personnages, ça m’aide à les faire prendre vie dans ma lecture et leur donner davantage d’intérêt. De même, je poursuis ce but lorsque j’écris. Je ne m’étais jamais posé la question de l’utilité de la description, ou plutôt : dans quel but la faisons-nous. ça aide à prendre du recul, merci ! et si besoin changer la manière dont nous allons le faire
    PS : j’aime beaucoup les mentions « l’exception qui confirme la règle » et les exemples

    • Merci pour ce commentaire et ces retours ! Effectivement, aucun conseil de lecture n’est universel et il y aura toujours des contre-exemples qui prouvent qu’on peut faire autrement tout en gardant son intérêt.

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