Depuis le lancement de ce blog, j’ai parlé de multiples sujets autour de la rédaction d’un roman ici, parfois aussi loufoques et compliqués que le ton d’un roman. Et pourtant, Alicia, une lectrice du Souffle Numérique, me faisait remarquer il y a peu que je n’avais jamais dédié d’article aux modes de narration, un sujet pourant ô combien plus général, qui intéressera sûrement de nombreux aspirants auteurs.
Voilà pourquoi je débute aujourd’hui une série d’articles dédiés au point de vue narratif et aux différents types de narrateurs. Et, pour ne pas se perdre dans les méandres de la narration, commencons par le commencement avec un article qui explique tout simplement qui est le narrateur, et quels sont les différents modes de narration.
Qui est le narrateur ?
Avant toute chose, il peut être utile de définir qui est exactement le narrateur. Il s’agit, je ne vous apprends rien, de la personne qui raconte une histoire. Ainsi, quand un ami vous raconte sa folle soirée d’hier, il est le narrateur, tout comme le personnage, de sa propre histoire : rien de plus simple !
Mais alors que le concept est évident dans la vraie vie, il se complexifie en littérature. En effet, l’écriture d’un roman implique bien entendu l’existence d’un auteur. Or, dans l’écriture de fiction, l’auteur est celui qui écrit l’histoire, mais rarement celui qui la raconte. Un roman est en effet raconté non pas par l’auteur, mais par le narrateur.
Un narrateur de roman peut être un personnage, et dans ce cas il est clairement identifié, ou il peut simplement être une entité, et donc bien plus difficile à caractériser pour le lecteur. Enfin, le narrateur peut aussi être l’auteur, dans le cas d’une autobiographie ou d’une autofiction (autobiographie romancée).
En résumé, le narrateur peut être un personnage, une entité mystique, un auteur ou encore un auteur menteur. Autant dire que le concept de narration n’est pas des plus évidents ! Mais rassurez-vous, il suffit de disséquer plus en détail les différents types de narrateur pour que le concept devienne limpide…
Le statut du narrateur
Malgré tout ce que j’ai pu dire pour vous embrouiller en début d’article, sachez qu’il n’existe que deux types de narrateurs, pas un de plus ! Lorsqu’on choisit un narrateur, il faut avant tout déterminer le statut du narrateur parmi ces deux choix possibles :
- Le narrateur interne : Le narrateur interne, ou narrateur personnage, est tout simplement un narrateur qui fait partie de l’histoire, en tant que personnage. Il s’agit d’un narrateur clairement identifié, et qui peut directement interagir à l’intérieur du récit. De ce fait, il utilise la première personne du singulier. Dans le cas d’une autobiographie, le narrateur interne est tout simplement l’auteur.
- Le narrateur externe : De l’autre côté, le narrateur externe est un narrateur qui ne fait pas partie de l’histoire. Il est plus dur à cerner pour le lecteur, tout simplement car il n’a pas vraiment d’identité. Disons qu’il s’agit simplement d’une entité dont le seul but est de raconter le récit. Quand on choisit un narrateur externe, le récit est forcément raconté à la troisième personne du singulier.
Jusqu’ici, rien de bien compliqué : le narrateur fait partie ou non du récit. Mais les choses se précisent quand vient le moment de choisir un point de vue narratif…
Le point de vue narratif
Car au-delà du statut narratif se pose la question du point de vue narratif. Il ne s’agit plus ici de se demander qui raconte l’histoire, mais plutôt comment il la raconte. Il existe en tout et pour tout trois types de points de vue narratifs. Avant de les expliquer plus en détail, notez simplement qu’un narrateur interne n’a pas le choix de son point de vue : il sera nécessairement interne. Un narrateur externe pourra quant à lui choisir entre les trois solutions disponibles :
Le point de vue interne :
Un narrateur en point de vue interne est focalisé sur un seul personnage. Il vit donc le récit à travers les yeux et les pensées de ce personnage. En point de vue interne, le narrateur est capable de connaître les pensées du personnage qu’il suit, et connait également tout de son passé. Il est en revanche incapable de connaître les pensées des autres personnages, ni même le futur du personnage qu’il suit.
Contrairement à ce que l’on peut penser, le point de vue interne ne nécessite pas forcément l’utilisation de la première personne (« Je » pour ceux qui ne suivent pas !). Tout dépendra initialement du statut du narrateur :
- Un narrateur interne en point de vue interne est tout simplement le personnage principal (on peut parler de narrateur personnage). Il utilisera donc forcément la première personne du singulier. On peut dans ce cas parler simplement d’un narrateur interne, car le statut interne du narrateur implique forcément le point de vue interne.
Le narrateur interne est un personnage parmi les autres.
- Un narrateur externe en point de vue interne sera quant à lui un narrateur qui parlera à la troisième personne mais qui restera systématiquement focalisé sur le personnage principal. Le narrateur ne sera pas ce personnage à proprement parler, mais il ne pourra vous révéler que les pensées de ce personnage, et vous montrera le récit tel que le perçoit le personnage principal.
Le narrateur externe en point de vue interne est focalisé sur un seul personnage.
Le point de vue externe
Si votre narrateur est un narrateur externe, vous pouvez choisir de lui offrir un point de vue externe. On l’aura compris à cette double mention du mot externe : le narrateur externe en point de vue externe est clairement le moins impliqué de tous dans le récit !
Un narrateur en point de vue externe est un narrateur observateur. Comprenez par là qu’il se contente de raconter le récit, mais sans jamais s’y insinuer. Nulle question ici de faire part au lecteur des pensées d’un ou plusieurs personnages, ni même de lui expliquer comment chaque personnage considère les autres. En théorie, le narrateur externe n’émet aucun jugement de valeur sur quoi ce soit. Il s’agit du narrateur le moins impliqué possible.
La meilleure comparaison pour vous faire comprendre le narrateur externe est celle du caméraman. Tout comme un caméraman, le narrateur externe se contente de filmer le récit, sans jamais intervenir, et vous laisse (vous, lecteur/observateur) le soin de vous faire votre propre opinion sur ce qui est en train de se dérouler sous l’œil de sa caméra.
Le narrateur externe n’est qu’une caméra braquée sur les personnages.
Le point de vue omniscient
Enfin, on arrive à mon petit chouchou : le point de vue omniscient. Encore une fois réservé à un narrateur externe, le point de vue omniscient est celui qui offre le plus de « pouvoir » au narrateur. En effet, en point de vue omniscient, et comme l’indique si bien le nom, le narrateur sait tout. Il n’est plus alors un simple caméraman, mais se rapproche davantage d’une entité divine, qui connait tout de ce qui est arrivé et de ce qui peut arriver, et ce dans les moins détails.
Comprenez par là qu’un narrateur omniscient est capable de s’insinuer dans les pensées de tous les personnages (et pas seulement celles du personnage principal), et connait aussi bien leur passé que leur futur. Le narrateur omniscient peut donc révéler au lecteur tous les secrets des personnages, mais peut également lui raconter des choses que les personnages eux-mêmes ne savent pas encore, ou ne sauront peut-être jamais.
Malgré ce grand pouvoir (qui implique de grandes responsabilités), le narrateur omniscient reste un narrateur externe avant tout. N’oubliez donc pas que, s’il a beau tout savoir sur le récit, il ne peut pas intervenir sur ce dernier. Il reste néanmoins plus impliqué qu’un narrateur externe en point de vue externe, car il a le choix de divulguer, ou non, l’étendue de son savoir au lecteur.
Méfiez-vous : le narrateur omniscient voit tout et sait tout…
Le choix du narrateur
Après la lecture de cet article, vous devriez être capable de comprendre enfin qui est le narrateur, et qui il peut être. Mais cela ne vous aide pas forcément à choisir un narrateur !
Narrateur personnage, narrateur interne, narrateur omniscient, narrateur externe… Tous ces gais lurons ont leurs avantages et leurs défauts quand il s’agit de raconter une histoire. Et même si, bien souvent, l’auteur choisit d’emblée un type de narrateur sans même s’en rendre compte, le choix du narrateur peut avoir toute son importance…
Mais nous avons suffisamment discuté du narrateur pour aujourd’hui ! Nous reviendrons plus en détail sur chaque type de narrateur dans les semaines à venir.
Bien détaillé l’article, merci ! On peut aussi mélanger les narrateurs. Partir d’un narrateur interne, au savoir limité à son propre passé et ce qu’il voit et puis, pour certains passages, un narrateur externe qui permet aux lectrices et lecteurs de comprendre ce qui se passe autour.
C’est ce que j’aime faire dans mes romans, même s’il est vrai que je ne fais pas de véritable mélange, puisque je construis l’histoire avec des chapitres en narration interne et d’autres chapitres en narrateur omniscient. Je ne sais pas si c’est une réussite 🙂
Effectivement, tu fais bien de rappeler qu’un même texte peut alterner les modes de narration, voire les narrateurs : j’ai totalement oublié de le préciser ! Les possibilités sont d’ailleurs multiples : on peut aussi imaginer un auteur qui s’amuserait à voler de narrateur interne en narrateur interne au fil des chapitres.
Ton choix de ne changer de narrateur qu’à chaque chapitre me parait d’ailleurs cohérent. Le risque, pour qui joue avec les narrateurs, et de perdre le lecteur. Donc mieux vaut effectivement qu’une clôture de chapitre rappelle au lecteur qu’il s’apprête aussi à changer de narrateur. Car rien n’est plus énervant pour un lecteur de ne pas savoir qui parle ! 🙂
Merci pour cet article, j’avais un devoir à faire en français et cela m’a beaucoup aider Merci!
Merci pour ce blog que je ne connaissais pas. Je suis super contente de retrouver les appelations correctes car j’avoue les avoir oubliées depuis mon depart de France. Je me mets a réécrire en francais alors merci.
Dire que j’ai attendu ce post avec impatience serait un euphémisme :p
Et de fait, je suis d’autant plus frustrée de ne pas avoir pu le lire avant aujourd’hui, grrr !!!
Bref ! Tout ça pour dire que… euh, d’abord, merci ! D’avoir écrit sur le sujet ! 😀
Et ensuite, merci d’avoir simplifié le tout, parce que je t’avoue qu’après la débandade dans mon esprit suite à la lecture de ton post sur le ton d’un roman, je m’attendais à quelque chose dans le même genre… Mais tout a l’air limpide ! C’est louche d’ailleurs, je vais faire des tests pour voir si je que je lis colle dans tes cases x)
Hum, plus sérieusement, je connais quelqu’un qui écrit en narrateur personnage, et qui, le temps d’un chapitre, change parfois de personnage… tout en restant narrateur personnage. C’est très déroutant la première fois, le « je » ayant été « personnifié » en quelque sorte, pendant plusieurs chapitres, et d’un coup, pouf !, le « je » ne fait plus référence au même personnage. Je lis maintenant le 2e tome de l’histoire qu’elle écrit, et j’y suis davantage habituée. Je comprends l’intérêt que ça peut avoir : continuer l’histoire ailleurs pendant qu’on laisse le héros dans une situation parfois dramatique (pour faire durer le suspense !), la réalisation d’un mini-fantasme (savoir exactement ce qu’il se passe dans la tête d’un autre personnage, plus ou moins énigmatique par ailleurs), faire apprécier un personnage qui sans ça paraît détestable, et sans que lui-même ne soit forcé de révéler au grand jour que oui, en réalité, c’est un Bisounours en puissance (l’honneur est sauf !). Mais je ne suis pas fan pour autant de la méthode, je trouve que ça casse le rythme.
Tiens, puisque j’y pense ! Je viens de terminer hier soir la relecture de Bilbo le Hobbit (première traduction il me semble). Est-ce que tu l’as lu ? Si oui, comment tu catégoriserais la narration ? Je serai tentée de dire que c’est un narrateur interne omniscient… C’est possible ? On pourrait penser que c’est une sorte d’historien, ou n’importe quelle autre personne qui a entendu l’histoire et en fait le récit (celui qu’on lit). Ça me fait penser à une autre question, mais je m’éloignerai un peu trop du sujet de base, là… A l’occasion, je t’enverrai peut-être un mail 🙂
Merci de ce commentaire ! 😉 Heureux que l’article t’ait plu, et merci de m’avoir recommandé ce sujet !
Comme tu le soulignes avec ton exemple, le choix du (ou des) narrateur(s) peut être un vrai exercice de style, et modifier les narrateurs peut effectivement créer des effets de tension et avoir un réel impact sur le récit. Après, je pense qu’il faut rester prudent et bien maîtriser sa plume pour de tels effets. Se contenter d’un narrateur « simple » sera certes peu original, mais aussi plus clair.
Si le lecteur se perd entre les narrateurs et si l’auteur n’arrive pas à être limpide dans sa gestion des narrateurs, il risque tout simplement d’écrire quelque chose d’imbuvable ! 🙂
Je n’ai pas lu Biblo le Hobbit. Du peu que j’en sais, c’est Bilbo qui écrit lui même ses aventures, mais pas à la première personne, c’est bien ça ? Je dirais donc que c’est une sorte de narrateur interne en point de vue externe, même si ça contredit un peu mon article ! C’est un cas intéressant car il s’agit finalement d’un narrateur externe (pas à la première personne) mais qui est clairement identifié par le lecteur.
Si le narrateur de Bilbo le Hobbit a le « pouvoir » d’un narrateur omniscient (peut décrire les pensées et points de vue de tous les personnages), alors on peut être sûr que le narrateur est un menteur, puisque Bilbo n’a clairement pas ces pouvoirs ! 🙂
Tu me remercies de mes mercis, huhu 😛
Dans le cas du changement de narrateur personnage dont je parlais, impossible de se méprendre, les changements sont annoncés en entrée de chapitre par un « Machinbidule’s POV’. J’ai mis un moment à comprendre que POV signifiait Point Of View. J’avoue n’avoir jamais vu ça ailleurs, mais ce n’est pas une écriture « professionnelle », et là où les écrits de cet auteur sont publiés, il s’agit peut-être d’une sorte de convention. En tout cas, on sait qui parle en disant « je », l’auteur ne joue pas aux devinettes comme on peut parfois le lire dans certains romans. Ca n’empêche pas les effets de tension, comme tu le dis. En fait, ça me donne parfois l’impression de regarder par dessus l’épaule de quelqu’un alors que je ne suis pas censée le faire… x)
Pour en revenir à Bilbo le Hobbit, je l’avais lu il y a une quinzaine d’années et je croyais aussi me souvenir que c’était Bilbo qui racontait ses mémoires, puisqu’il en parle au début. Mais à sa relecture ces derniers jours, je n’en suis plus si sûre, c’est comme si Bilbo avait écrit son histoire, puis que quelqu’un d’autre l’ait lue, et la raconte à son tour : donc narrateur interne (ça semble vraiment être quelqu’un qui raconte une histoire, comme un conteur au coin du feu) mais qui a connaissance de la fin et donc du futur des personnages à chaque instant. En fait, il y a parfois des phrases glissées dans la narration à la première personne, par exemple dans ce passage :
« Enfant, il avait accoutumé de s’exercer à lancer des pierres sur les choses, au point que les lapins, les écureuils et même les oiseaux déguerpissaient comme l’éclair dès qu’ils le voyaient se baisser ; et, même adulte, il avait encore passé une certaine partie de son temps à jouer au palet, aux fléchettes, au tir à la baguette, aux boules, aux quilles et autres jeux tranquilles qui consistent à viser et à lancer – en fait, il savait faire une foule d’autres choses que souffler des ronds de fumée, poser des devinettes et faire la cuisine, bien que je n’aie pas eu le loisir de vous en parler. Je n’en ai pas le temps à présent. »
ou dans celui-ci :
« Si vous voulez savoir ce qu’est le « cram », je puis seulement vous dire que je n’en connais pas la recette ; mais il s’agit d’un genre de biscuit, qui se conserve indéfiniment, qui est censé bien soutenir, mais qui n’est pas agréable, ne présentant d’intérêt que comme exercice de mastication. Les hommes du lac le confectionnaient pour les longs voyages. »
Ce ne sont pas des dialogues mais bien des parties de la narration, ce « je » ne se présente jamais, mais il me semble bien comprendre qu’il ne s’agit pas de Bilbo. Et on a un certain nombre d’allusions dans tout le récit à ce qui adviendra après ou aurait pu advenir, comme ici : « Il devina de son mieux et rampa un bon bout de chemin, jusqu’au moment où sa main rencontra soudain un objet qui lui parut être un minuscule anneau de métal froid, gisant sur le sol du tunnel. C’était un tournant de sa carrière, mais il n’en savait rien. »
Le récit suit plus spécifiquement Bilbo, surtout quand il est séparé de son groupe, mais on a aussi le récit de ce qui est arrivé aux autres pendant qu’ils étaient ailleurs… mais on l’a après coup, parce que quelqu’un d’autre l’a raconté. Ça donne au final une sorte de… récit du récit ?
(c’est tout moi ça, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? 😀 )
En fait, maintenant que je l’ai écrit, je constate que c’est un style qu’on trouve souvent dans les contes… C’est la voix-off !! 😮
Comment peux-tu dire que la voix-off est un menteur ?! Tu ne la connais même pas, hmpf ! ><
PS : en relisant mon commentaire précédent, je me rends compte que j'ai oublié la question que je voulais te poser… c'est malin 😦
Eh, eh ! Il faudrait que je lise Bilbo pour me faire un avis. Quant à accuser la « voix-off » de menteur, c’est assez simple : si le narrateur est une personne qui dit « je » de temps à autres, mais qui ne participe pas à l’histoire, on peut raisonnablement douter de ses dires. Comment peut-il décrire précisément les actions de Bilbo s’il dit que ce dernier était seul à certains moments ?
L’honnêteté du narrateur et la véracité de ses dires est un autre sujet… que j’espère bien aborder un jour ici !
Bon, pour avoir revu l’adaptation cinéma de Bilbo le Hobbit, je me dis que je suis à côté de la plaque depuis le début (à moins que ça ne soit un choix du réalisateur), mais il semblerait bien que cette fameuse voix-off soit bien Bilbo(n) en personne. Le film commence juste avant la grande fête au cours de laquelle Bilbon fait ses bagages au début du Seigneur des Anneaux, et c’est à ce moment-là que Bilbo commence à écrire There and Back Again, à l’intention de Frodon. Et il y raconte l’histoire d’un hobbit qui a vécu une grande aventure, ce hobbit étant… Bilbo lui-même x)
En fait, je n’avais tout simplement pas pensé à ce cas de figure : il parle de lui à la troisième personne xD
Enfin, en tout cas, les extraits que j’ai copiés-collés dans mon commentaire précédent collent avec cette interprétation. Je re-relirai le livre bientôt (en VO cette fois), et je verrai bien si c’est effectivement ça 🙂
Mais ça répondrait à ta dernière question « Comment peut-il décrire précisément les actions de Bilbo s’il dit que ce dernier était seul à certains moments ? » 🙂
Très clair et fort utile. Dommage pour pour vos schémas: il y a 4 personnages, dont 3 hommes et une femme. Un personnage féminin est-il si singulier que cela? Vos schémas ne serait-ils pas plus représentatifs s’il y avait autant de femmes que d’hommes? Et non, ce ne sont, hélas, pas des détails anodins…
Effectivement, je pense que cet article et ce blog tout entier sont des odes au sexisme et à la domination masculine. Ou en tout cas, je ne me fatiguerai pas à vous prouver le contraire.
Cet article est vraiment utile et simple à comprendre. Illustrer ainsi tes propos permet de trouver rapidement quel type de narrateur on souhaite utiliser. Merci pour ton travail.
D’ailleurs, ton blog devient une référence pour moi qui commence seulement à écrire.
Merci pour cet aimable commentaire ! 🙂
Extra ! On comprend bien les différents principes, schémas à l’appui !
Un grand merci !