Il y a peu, j’ai mis en ligne mon dernier roman gratuit sur Wattpad, et je me suis dit que c’était peut être l’occasion de parler ici d’une chose qui pourrait intéresser certains auteurs et auto-éditeurs qui passeraient par là : la création de la couverture d’un roman. Car si on ne juge pas un livre par sa couverture, cette dernière a quand même son importance. Voyons donc ensemble comment créer la couverture d’un livre… ou tout du moins comment je m’en charge !
Créer une couverture de roman avec Paint.net
Pour dire les choses clairement, je n’ai rien d’un graphiste. Je ne vous délivre donc pas ici une méthode professionnelle ou universelle pour créer la couverture d’un roman, mais bien la technique que j’utilise en tant qu’auteur pour créer des couvertures de livre, technique qui vaut ce qu’elle vaut.
L’avantage de suivre ce tutoriel de création de couverture, c’est qu’il ne faut pas être graphiste pour le comprendre !
En premier lieu, je vais vous présenter l’outil que j’utilise à cet effet, à savoir Paint.net.
Pourquoi utiliser Paint.net pour faire la couverture d’un livre ?
Paint.net est un logiciel de retouche photo, que j’aime à appeler le Photoshop du pauvre (pour diverses raisons que je vais m’empresser de vous révéler).
Si j’estime que Paint.net est un logiciel plus que correct pour créer une couverture, c’est pour diverses raisons :
- En premier lieu, Paint.net est un logiciel gratuit. Ce n’est donc pas le Photoshop du pauvre par hasard !
- En second lieu, Paint.net est un logiciel bien plus simple à prendre en main que Photoshop. Si vous n’avez pas le temps d’apprendre la retouche photo (ce que je peux comprendre), c’est donc une alternative idéale.
- Enfin, Paint.net offre bien plus de fonctionnalités que Paint (si vous vous posiez la question, les deux logiciels ne sont pas du tout liés), et s’avère très pratique pour créer une couverture.
Bien entendu, si vous savez déjà manier Photoshop comme un pro, ce logiciel vous offrira certainement plus de fonctionnalités que Paint.net. Mais soyons pragmatiques : si vous saviez manier Photoshop, vous ne seriez probablement pas là !
Où trouver Paint.net ?
Pour suivre ce tuto, il va vous falloir télécharger Paint.net sur le site du logiciel (le site est en anglais, mais le logiciel est en Français).
Attention à ne pas cliquer sur la publicité, mais bien sur le lien bleu :
Il ne vous reste ensuite plus qu’à installer le logiciel sur votre ordinateur.
Important : Paint.net ne fonctionne que sur Windows. Si vous travaillez sur Mac, je ne connais malheureusement pas d’alternative gratuite à ce logiciel. Chers utilisateurs de Mac, vos suggestions sont les bienvenues en commentaire si vous en connaissez une !
Que contient la couverture d’un roman ?
À présent que vous disposez du bon outil, faisons un rappel très rapide sur ce que comporte la couverture d’un livre. En effet, il est toujours bon de savoir à quoi on s’attaque quand on cherche à faire le design de la couverture d’un roman.
Les différents éléments d’une couverture de livre
Pour rappel, votre couverture va comporter les éléments suivants :
- Une image : photo ou dessin, la plupart des couvertures comportent une image. Cette dernière permet d’attirer le lecteur et de donner une impression générale du roman.
- Un titre : c’est toujours plus simple pour identifier le bouquin ! Voir mes conseils pour le choix d’un titre.
- Le nom de l’auteur : cela peut être votre nom ou votre pseudonyme, au choix.
- Un sous-titre (optionnel) : éventuellement, vous pouvez prévoir un sous-titre ou une accroche (si vous écrivez une saga, il faudra par exemple prévoir le nom de la saga, puis le titre de l’ouvrage et éventuellement son numéro dans la saga). Le sous-titre peut également en indiquer plus sur le contenu de l’œuvre.
- Une marque d’éditeur (optionnel) : si vous êtes éditeur, faites mentionner le logo de votre maison d’édition. De nombreux auto-éditeurs placent également un logo ou une mention à un éditeur, car cette présence peut apporter un cachet à l’ouvrage. Pour exemple, j’appose généralement le logo de mon blog sur mes couvertures.
- Une ou plusieurs mentions (optionnel) : en option, libre à vous d’indiquer une mention, comme le genre ou le style du roman, voire d’intégrer un extrait de critique ou une mention, par exemple « Par l’auteur de… » si vous avez déjà écrit un best-seller.
Mon conseil reste de rester sobre dans la création de votre couverture. Intégrer trois sous-titres et deux mentions risque en effet de rendre l’ensemble assez illisible !
En exemple simple, la couverture de « Cette année, c’est Noël pour tout le monde !« , une nouvelle disponible gratuitement sur Wattpad. Je me suis contenté d’intégrer l’image d’un père-noël (sujet de l’ouvrage), le titre, le nom d’auteur, la mention « Nouvelle », pour indiquer qu’il ne s’agit pas d’un roman, ainsi que le logo de ce blog.
Exemples de couvertures de romans
Naturellement, je vous invite à toujours consulter des exemples de couvertures avant de créer la vôtre.
Pour cela, vous pouvez faire la méthode simple de consulter votre bibliothèque, ou encore faire appel à notre ami Google :

Ci-dessus le résultat d’une recherche Google Image « Couverture Roman ».
L’idée n’est bien sûr pas de copier-coller ouvertement les couvertures des autres, mais de voir comment sont composées les couvertures, et quelles sont les bonnes pratiques en la matière.
Remarquez que Google vous proposera comme termes de recherche « Couverture roman fantastique » , « Couverture roman jeunesse » , etc. Preuve que tous les designers de couverture passent probablement par l’étape Google avant de faire agir leur magie !
Créer la couverture d’un roman
À présent que nous maîtrisons le B.A-ba de la couverture de roman, c’est le moment de passer aux choses sérieuses !
Pour illustrer ce tutoriel, je vais créer avec vous la couverture d’un roman fictif, que nous appellerons « Le tueur au couteau » (l’avantage de ce titre étant qu’il est assez expressif, faute d’être brillant !).
1. Trouver l’image de sa couverture
La première partie, et sans doute la plus difficile, sera de trouver l’image qui va illustrer votre couverture. C’est bien entendu une étape à ne pas négliger, car il s’agit de l’image qui représentera votre livre, et peut inciter ou non à l’achat.
Quelles images pour ma couverture ?
En guise d’illustration, vous avez le choix entre :
- La photographie,
- Ou le dessin.
Bien souvent, le dessin sera privilégié pour les romans jeunesse ou pour les livres fantasy/SF/aventure, et les photographies pour les romans plus ancrés dans le réel, mais ce n’est en rien une obligation.
L’idéal est cependant que l’image :
- Soit esthétique (exit un dessin gribouillé à la main ou une photo prise à la webcam !),
- Représente bien votre roman.
Pour exemple, si vous écrivez un roman de chevalerie intitulé « Les chevaliers de la Rose », mieux vaut l’image d’un chevalier ou d’une épée que celle d’une rose, puisque la rose seule risquerait de donner l’image d’un roman d’amour.
Où trouver une image de couverture ?
Différentes solutions s’offrent à vous pour trouver l’image d’illustration de votre couverture :
- Dans l’idéal, votre meilleur(e) ami(e)/compagnon ou compagne/frère ou soeur, etc. est photographe ou dessinateur/trice, et peut vous fournir le visuel de vos rêves ! Si vous avez vous-même ces talents, c’est encore mieux !
- À défaut, il va falloir trouver des images libres de droit, ou commander des visuels à un artiste.
Si votre budget est rikiki, voire nul, mieux vaut vous tourner vers les images libre de droit. Une image libre de droit est une image gratuite ou payante, que vous êtes libre d’utiliser comme bon vous semble.
Important : il est impératif que vous disposiez des droits de l’image que vous utilisez, sans quoi l’auteur de l’image (dessinateur ou photographe) pourrait vous poursuivre.
Trouver des images libre de droit
On peut assez facilement trouver des images libres de droit sur internet. L’un des sites marchands les plus connus est Fotolia, qui vous permet d’acheter une image libre de droit pour environ une dizaine d’euros.
En cherchant bien, vous pouvez également trouver des images libres de droit et gratuites. Je vous conseille par exemple le site Pixabay (qui vous permet de trouver des images gratuites et libres de droit), que nous allons utiliser pour notre exemple.
Lorsque vous prenez une image sur internet, vérifiez toujours que vous avez les droits, et avertissez son auteur si vous avez le moindre doute.
Quelle image choisir ?
Vous le savez, une couverture de livre est verticale. On préférera donc toujours des images verticales (si vous trouvez une image horizontale, il faudra forcément en couper les bords).
Concernant le format de la couverture, nous allons nous plier aux exigences d’Amazon Kindle Direct Publishing et préconiser un format de 2 560 x 1 600 pixels. Privilégiez donc une image dont la résolution est assez élevée, pour éviter d’avoir un effet pixelisé.
Concernant l’image en elle-même, à vous de trouver un visuel qui rappelle le contenu de votre ouvrage. Pour notre fameux livre « Le tueur au couteau« , je tape « tueur couteau » sur Pixabay et tombe sur l’image suivante :
L’image est horizontale, mais ce n’est pas grave, puisque j’ai l’intention de la couper, comme nous allons le voir par la suite.
2. Créer ma couverture et intégrer des calques
J’ai mon image ! Je peux donc entamer la création de ma couverture :
- Sur Paint.net, je vais cliquer sur « Ficher », puis sur « Nouveau ».
- Je vais choisir les dimensions préconisées par Amazon, à savoir 2560*1600 pixels.
- Vous vous retrouvez avec une image blanche, qui a la forme d’une couverture de livre… c’est déjà ça ! Vous pouvez déjà enregistrer votre image (sous la forme d’un fichier Paint.net : .pdn). Notez bien qu’il sera important de ne jamais changer la dimension de votre couverture.
L’image de fond de couverture
L’image que j’ai choisie plus tôt va constituer le fond de ma couverture. Pour commencer, je vais coller mon image dans la couverture :
- J’ai enregistré l’image de Pixabay sur mon ordinateur. Je la sélectionne et je clique sur Ctrl+C (copier).
- Je vais sur ma couverture sur Paint.net, et je clique sur Ctrl+V (coller).
- Je remarque ici que mon image est ridiculement petite par rapport à la taille de la couverture. Cela m’apprendra à trouver des images de plus haute qualité ! Comme ce n’est qu’un exemple, et que l’image garde une qualité suffisamment bonne, je décide de l’étirer (c’est assez peu professionnel, je vous l’accorde !). Comme seul le couteau m’intéresse, j’en profite pour supprimer une bonne partie du reste.
- Je fais quelques retouches finales pour effacer ce qui reste du visage de l’homme, de manière à ne conserver que le couteau (grâce au fond blanc, cette retouche est finalement assez simple).
Me voilà avec le fond de ma couverture ! Remarquez au passage que si j’avais opté d’emblée pour une image horizontale et sans retouche à effectuer, je me serais facilité la tâche !
Le principe des calques
Pour continuer sur ce tutoriel, il me paraît important de vous parler du principe des calques. Tout comme Photoshop, Paint.net permet de créer différents calques. C’est un détail qui a son importance, puisqu’il va grandement vous faciliter la tâche.
Comme son nom l’indique, un calque est un peu comme une feuille transparente, que vous placez au-dessus de l’image précédente. Ajouter des calques est un peu comme poser une feuille transparente sur une photo. Si vous gribouillez sur la feuille transparente et retirez le calque, la photo sera intacte.
Dans notre cas, j’aimerais conserver l’image que je viens de mettre en place en l’état. Je vais donc rajouter des calques par-dessus pour y intégrer mon titre, mon nom d’auteur et tout le toutim !
Créer des calques
Voici comment ajouter vos futurs calques :
- Dans le champ « Calques », je remarque que l’image que j’ai travaillé ici est dans un calque nommé « Arrière-Plan ». C’est normal, c’est le seul niveau de mon fichier .pdn. Je décide d’ajouter des calques en cliquant sur le bouton « Ajouter un nouveau calque » en bas à droite.
- Je peux ajouter autant de calques que je le souhaite. Dans l’idéal, il faut ajouter un calque par élément à ajouter (nom de l’auteur, titre du livre, logo, etc.).
- Pour encore plus de clarté, libre à moi de donner un nom à chaque calque. Il me suffit de double cliquer sur le calque en question, et je peux lui attribuer le nom souhaité. Ici, je vais donner à chaque calque le nom de l’élément qu’il va accueillir.
À partir de maintenant, je ne vais plus du tout toucher au calque « Arrière-plan », mais je vais ajouter chaque élément sur un calque différent. Pour travailler sur le bon calque, il me suffit de cliquer sur le calque que je cherche à modifier, qui s’affiche alors en bleu. Dans l’image ci-dessus, par exemple, je suis en train de travailler sur le calque logo.
Remarquez qu’un quadrillage gris et blanc s’affiche sur tous mes nouveaux calques. C’est tout simplement parce qu’ils sont transparents. C’est tout à fait normal : s’ils ne l’étaient pas, ils recouvriraient entièrement mon arrière-plan.
3. Intégrer les autres éléments de la couverture
Après cette histoire compliquée de calques (dont vous allez très vite comprendre l’intérêt, croyez-moi !), c’est le moment d’ajouter les autres éléments de votre couverture ! Nous allons travailler étape par étape.
Le titre
Un élément primordial d’une couverture est bien évidemment le titre ! Voilà comment nous allons l’intégrer :
- Je clique sur le calque « Titre du roman », que je viens de créer et de renommer (renommer le calque est tout à fait optionnel, mais ça peut vous aider à vous y retrouver).
- Je clique sur le bouton Texte (illustré par un T), qui me permet d’ajouter du texte.
- En haut à gauche, vous pouvez changer la police d’écriture, ainsi que la taille du texte (c’est indispensable, car l’image nécessite une taille de police conséquente !). Vous pouvez également sélectionner une couleur en cliquant sur la couleur qui vous intéresse en bas à gauche.
- Ici, il est important de faire différents essais de police et de taille, pour voir celle qui collera le mieux à votre roman. Une fois votre choix réalisé, je vous conseille de noter la taille choisie et la police quelque part (ça pourrait vous être utile). Des sites comme Dafont vous permettent de télécharger de nouvelles polices d’écriture. Mais veillez bien à opter pour des polices libres de droit, car elles ne le sont pas toutes !
L’intérêt de travailler sur des calques est que vous allez pouvoir faire plusieurs tests de polices, de taille, de disposition des mots (centré, aligné à droite ou à gauche, dispersés sur la couverture, etc.). Comme vous travaillez sur le calque « Titre du roman », vos essais ne vont pas impacter le fond de la couverture.
- Je choisis la police Modern NO.20, en taille 250. Cela me paraît lisible, et le caractère assez classique de la police colle bien avec le polar. J’opte pour une taille importante, pour que le titre soit bien visible. Seul problème, mon titre (noir) se mélange avec mon image, et est de ce fait peu lisible.
- Qu’à cela ne tienne, je vais créer un nouveau calque, que je vais appeler « Fond du titre », et que je vais place entre le calque « Arrière-plan » (la photo) et le calque « Titre du roman ».
- Sur ce nouveau calque, je vais créer un rectangle blanc, qui va servir de fond pour mon titre, et s’intercaler entre l’image et le titre. Je clique sur le bouton « Formes », puis je sélectionne un rectangle et clique sur « Dessiner une forme remplie avec contour ».
- Je choisis la couleur blanche dans la palette des couleurs, puis dessine mon rectangle.
- Mon titre est désormais plus lisible… Mais mon image est tout de même bien impactée par ce rectangle blanc ! Et si je le rendais plus discret ? Je fais un double clic sur le calque « Fond du titre » qui contient mon rectangle. Je vais régler son opacité de manière à ce que le rectangle blanc ne dissimule plus entièrement mon arrière-plan. Je décide de régler l’opacité à 100, ce qui me permet de garder un titre lisible, sans trop empiéter sur l’image de fond.
- Comme ma couverture me paraît un peu terne en noir et blanc, je décide d’ajouter deux rectangles rouges sur mon calque « Fond du titre », pour former deux lignes de part et d’autres du rectangle blanc. Pour casser un peu la monotonie, j’incline les lignes rouges de manière déstructurée, et je rajoute également une ligne noire.
Le fond de ma couverture me convient. C’est le moment d’ajouter les autres éléments !
Le nom d’auteur
Le titre, c’est réglé ! Il me reste à indiquer le nom d’auteur. Rendons à César ce qui est à César : comme vous le savez, le superbe roman « Le tueur au couteau » a été écrit par le célèbre Alain Posteur.
C’est le moment d’indiquer le nom de cet illustre auteur :
- Je clique sur le calque « Nom d’auteur ». Je pourrais à la rigueur écrire le nom d’auteur sur le même calque que « Titre du roman », mais cela m’assure de ne pas gâcher ce que j’ai réalisé jusqu’à présent. Vous l’aurez compris, travailler toujours sur un nouveau calque vous permet de modifier votre couverture, sans mettre en péril tout ce que vous avez réalisé jusqu’ici.
- Idéalement, mieux vaut ne pas utiliser de trop nombreuses polices d’écriture sur une même couverture. Si je pourrais à la rigueur utiliser une autre police, pourquoi faire compliqué ? Je me souviens que ma police était Modern NO.20 (d’où l’intérêt de noter le nom de police que vous utilisez pour le titre), et décide de la réutiliser. Je vais positionner le nom d’auteur en haut de la couverture.
- J’ai profité de l’espace blanc sur ma couverture pour placer le nom d’auteur. Pour créer un peu de relief, j’ai décidé d’écrire le nom de famille dans une taille légèrement plus grande que le prénom, mais en gardant la même police. Pour un effet plus esthétique, j’ai placé le nom d’auteur à peu près au même niveau que le titre.
Utiliser une police d’écriture différente pour le nom de l’auteur peut casser la monotonie de la couverture. Généralement, on préfère alors une police plus originale pour le titre, et plus classique pour le nom d’auteur.
Concernant la taille de police, libre à vous de faire figurer votre nom d’auteur plus ou moins grand que le titre. Par modestie, Alain Posteur préfère un nom d’auteur plus discret que le titre de son roman (il faut dire que ce titre est vraiment excellent !).
Bien souvent en édition, plus l’auteur est connu, et plus son nom apparaît grand sur la couverture…
Le logo d’éditeur
Le gros de ma couverture est réalisé. Il reste cependant à ajouter le logo de la maison d’édition. Dans notre cas, Alain Posteur devra se contenter du logo de ce blog !
Vous commencez à connaître la chanson :
- Je clique sur le calque Logo.
- J’intègre le logo en bas de ma couverture, où il reste une zone vide qui semble conçue pour cela !
Ajouter un logo à vos couvertures, et ce même si vous êtes en auto-édition (voire surtout si vous êtes en auto-édition !) peut apporter un côté plus sérieux à votre couverture. Voilà pourquoi de nombreux auteurs indépendants se créent un logo du type « Alain Posteur Editions » . À défaut, vous pouvez faire comme moi et incorporer le logo de votre site internet.
4. Enregistrer la couverture
Je suis assez satisfait par la couverture du tueur au couteau. Il me reste donc à l’enregistrer sous un format autre que le format Paint.net (qui, vous le reconnaitrez, est assez peu universel). Nous allons donc enregistrer notre couverture au format JPEG.
Pour cela, voici comment procéder :
- Je clique sur « Fichier », puis sur « Enregistrer sous ».
- Dans l’onglet « type », je choisis « JPEG » (ou tout autre format qui vous intéresse).
- Paint.net vous propose de déterminer la qualité de l’enregistrement. Je vous suggère de laisser la qualité telle quelle (sauf si vous souhaitez un fichier dont la taille n’est pas trop lourde). Cliquez sur Ok.
- Paint.net vous signifie ensuite qu’il est nécessaire d’aplatir votre image. Contrairement à un fichier .pdn, le fichier JPEG ne supporte pas les calques, « aplatir » l’image signifie donc mélanger tous les calques pour qu’ils ne forment qu’une image. Cliquez sur « Aplatir » .
- Votre fichier JPEG est désormais disponible là où vous l’avez enregistré.
Attention : une fois le fichier JPEG enregistré, je vous conseille de ne pas enregistrer votre fichier .pdn. Ou à défaut d’appuyer sur CTRL+Z (retour en arrière) avant de l’enregistrer. Vous venez d’aplatir votre fichier .pdn. Si vous l’enregistrez ainsi, vous ne disposerez plus des différents calques, ce qui rendra toute retouche de dernière minute plus difficile.
Nous y voilà, vous disposez à présent de votre couverture de roman :
Naturellement, je ne dis pas ici que cette couverture est parfaite, ou qu’elle vaut le travail d’un professionnel de l’édition. Cependant, elle a le mérite d’avoir été réalisée en moins d’une heure… et de ne vous avoir rien couté !
C’est donc une solution parfaite si vous réalisez une couverture pour un roman gratuit, ou encore pour vos textes sur Wattpad. Naturellement, s’il s’agit de créer la couverture de votre chef d’oeuvre, le mieux peut être de faire appel à un professionnel… mais ce ne sera pas le même tarif !
Et vous, quels sont vos secrets pour une couverture réussie ? N’hésitez pas à les partager dans les commentaires !
Un grand merci, pour ce billet-tuto 🙂
Merci pour ce commentaire. Si ce tuto peut vous aider, c’est parfait ! 🙂
Bonjour Pierrick, très bon article, comme souvent. Il serait par contre opportun de préciser à tes lecteurs qu’une couverture destinée à l’impression papier doit être conçue en 300 DPI (point par pouce) au lieu de 72 DPI (la résolution destinée aux écrans). Et pour le mode colorimétrique, de choisir pour l’impression « CMJN » (un mélange de Cyan, Magenta, Jaune et Noir) au lieu de « RVB » (Rouge Vert Bleu, couleurs affichées par un écran numérique), sinon le résultat des couleurs à l’impression va être particulièrement tronqué.
Comme je sais que tu abordes parfois l’impression à la demande (ex :Createspace), cela ne me semble pas inutile de le préciser aux lecteurs en complément de l’article.
Pour résumer, mieux vaut donc partir dès le début de la création sur cette résolution de 300 DPI, pour éventuellement la baisser par la suite pour une couverture eBook lors de l’enregistrement JPG. Ça évitera de devoir tout refaire en cas de création d’une couverture pour l’impression, voire pire, d’envoyer à l’imprimeur une couverture en 72 DPI qui sera fortement pixellisée à l’impression…
À bientôt.
Bonjour Harald,
Merci pour ce complément d’info ! Je dois avouer que je n’ai pas du tout pensé à l’impression au moment de rédiger cet article, car on me demande souvent par e-mail comment créer une couverture Kindle. Et je dois avouer que les spécificités de l’impression m’étaient complètement inconnues ! 😀
Oui je m’en doutais un peu vu que tu ne parlais que de la première de couverture, mais malgré ça c’est toujours utile d’avoir le réflexe de créer celle-ci avec une résolution de 300 DPI dès le début, quel que soit le support final de la publication.
D’une part car Amazon et autres (Apple, Google Play, Fnac…) demandent de préférence une couverture HD pour illustrer la page produit du livre (300 DPI donc, mais « RVB » puisque c’est destiné à un écran), et d’autre part car la 1ère de couverture serait à refaire entièrement en cas de création d’une version papier (300 DPI, mais « CMJN » cette fois-ci, puisque c’est destiné à une impression). Ce qui serait assez contre-productif…
Voilà, en espérant n’avoir embrouillé personne 😉
Merci infiniment pour ce tuto vraiment bien fait et qui me sera fort utile!!!
Merci d’avoir pris le temps de faire ce « tuto » qui me parait très complet. Je l’ai à vrai dire survolé par manque de temps, mais il est allé se glisser dans mes favoris pour consultation ultérieure le moment venu.
J’irai avec plaisir découvrir ce roman sur Wattpad.
Bonjour,
A t on le droit de mettre la photo de son père dcd sur la couverture d’un livre édité sans demander l’avis du frère de l' »écrivain » ?
merci
Bonsoir, déjà, merci pour ce Tito qui m’a extrêmement aider.
J’ai juste une petite question, imaginons que vous voulez que le couteau, sans le fond blanc, comment auriez-vous fait ? Est-ce possible de faire cela ?
Bonjour,
Tout est possible, même si le montage photo nécessitera un peu plus de talent. J’aurais pu tout à fait mettre à la place du fond blanc une autre photographie (par exemple la photo d’une ruelle). Le couteau serait alors apparu par devant la ruelle, et non pas devant un fond blanc.
Merci pour ces conseils, je pense qu’ils vont bien me servir car pour la création de le couverture je suis complétement perdu.
Ravi de pouvoir être d’une quelconque aide ! 😉
cool le tuto! merci
j’ai une question:le format de ta feuille sur Paint net est A5?
Paint.net permet de réaliser n’importe quel format. Dans mon exemple, je m’étais appuyé sur un format de 2 560 x 1 600 pixels.
Merci énormément pour tout ses conseils, qui vont me servir bientôt.
Merci beaucoup pour cet article tutoriel ! Il est très intéressant !
J’ai juste une petite question : C’est autorisé de mettre par exemple Jean Pierre Edition alors que cette Maison d’édition n’existe pas ? Car pour le nom du blog, je peux comprendre car il existe donc dans un sens ça devrait passer mais dans le cas où c’est totalement inventé, c’est vraiment autorisé ?
Merci beaucoup d’avance de votre réponse !
Olivia
Bonjour Olivia. C’est une excellente question. 🙂
Si vous travaillez en auto-édition, libre à vous de créer une marque d’Édition (« Jean-Pierre Edition » par exemple) même si ce n’est pas le nom de votre entreprise ou auto-entreprise.
L’essentiel est que le nom que vous choisissez ne soit pas pris par une autre maison d’édition ou entreprise, et bien entendu que vous ne vous fassiez pas passer pour un grand éditeur (si vous mettez un logo « Flammaryon » ou « Callimard », cela s’avérera risqué).
En revanche, si jamais vous souhaitez capitaliser sur la marque d’édition que vous créez ainsi, mieux vaudra un jour la déposer pour être certain que personne ne le fasse à votre place.
Bonjour !
Merci beaucoup de votre réponse.
Cela m’éclaire beaucoup, au moins je suis fixée ! Je ne savais pas qu’on pouvait faire ça mais si je me lance dans l’auto-édition, au moins je serais au courant.
Encore merci,
Olivia
Merci beaucoup ! Vous m’enlevez une épine dans le pied 😉😁
Bravo pour tes explications ! J’ai l’impression de retrouver Wattpad partout. Tu m’as bien aidé, merci.
Très bien, mais personellement j’ai toujours préféré les couvertures sans image, type classiques de la littérature.
En théorie, les couvertures sans images sont les plus simples à réaliser ! 😉 Elles peuvent par ailleurs avoir l’avantage de bien caractériser les productions d’un auteur ou d’une maison d’édition (si vous utilisez toujours le même modèle de couverture). Mais il est vrai qu’elles s’adapteront mieux à de la littérature plutôt qu’à tout autre genre, car une couverture sans image peut rapidement paraître fade, en particuliers aux yeux des plus jeunes lecteurs.
Bonjour, j’espère ne pas remuer ce sujet d’entre les tombes mais je n’arrive pas à ré-éditer un texte. Est ce que c’est au moins possible ?
Sinon, très bon tuto, merci beaucoup 🙂
Si vous utilisez Paint.net, malheureusement ce n’est pas possible (d’où la nécessité d’utiliser des calques). Une fois écrit, le texte est considéré comme une image. Il ne peut donc pas être édité. La seule option est de supprimer le texte et d’en écrire un autre.
Mettre le texte sur un calque spécifique permet de pouvoir supprimer le texte sans supprimer l’image qui l’entoure.