10 conseils pour terminer un roman

L’écriture d’un roman est une tâche de longue haleine. Il faut avoir une idée, broder une histoire tout autour, mais aussi et surtout la rédiger de long en large. Et c’est souvent là que nous pêchons.

Les premières pages s’écrivent au fil de la pensée, on parvient à aligner les chapitres, jusqu’à ce jour où la motivation baisse, où le roman ne semble plus aussi prometteur que dans notre tête, où nos autres projets de romans nous paraissent infiniment plus brillants et porteurs de sens… et où la rédaction s’arrête.

Ce roman sur lequel nous avons passé tant d’heures retourne à l’état de vague projet, relégué aux oubliettes, tandis que de nouveaux projets viennent fleurir. Jusqu’au jour où, à force d’accumuler ces projets inachevés, on se pose enfin la question fatidique : comment puis-je terminer mes romans ?

Finir un roman : plus difficile à faire qu’à dire

Cela faisait un (long) moment que j’avais en partie déserté ce blog. En partie uniquement, puisque grâce à la magie de Google, de nouveaux lecteurs continuaient d’affluer et d’y déposer leurs commentaires à intervalles réguliers, et que je me faisais bien entendu un plaisir d’y répondre.

Il m’a donc paru intéressant d’axer mon « retour » ici en répondant à une question qui m’a récemment été posée : « comment terminer mes histoires ? ».

Et pour répondre à cette question, il me paraît intéressant de définir en premier lieu les principales barrières qui peuvent empêcher à un auteur d’avancer sur ses projets d’écriture :

  • Citons en premier lieu le temps. L’écriture d’un roman, ça prend du temps. Et moi qui n’ai pas rédigé une seule ligne de fiction depuis des mois, je peux vous dire que ce temps peut être difficile à trouver (ou plus honnêtement, qu’il peut être difficile de se forcer à consacrer son temps à un tel projet).
  • En second lieu, j’avancerais la lassitude. Passer des heures et des heures sur le même roman peut s’avérer lassant, en particulier si on n’a pas l’impression d’avancer. On peut alors être tenté de commencer quelque chose de différent : un projet qui serait plus rapide, plus intéressant, plus neuf…
  • Il ne faut pas non plus négliger l’impact du doute dans l’activité d’un auteur. Dans votre tête, l’idée paraissait formidable, mais vous avez l’impression de passer à côté, de ne pas être assez bon(ne) pour la traiter comme elle le mérite. Dans le pire des cas, cette idée géniale des départs peut désormais vous paraître passable, voire mauvaise.

Je suppose bien entendu qu’il doit exister une multitude d’autres raisons (que vous pouvez tout à fait citer dans les commentaires de cet article si cela vous intéresse), mais ces trois là me paraissent assez fondamentales et universelles.

Elles ont par ailleurs le mérite de se marier habilement : si j’ai peu de temps à consacrer à l’écriture, je ne vais pas le gâcher sur un roman qui ne me paraît plus si intéressant. Si l’écriture prend du temps, je ne vais pas le passer sur un projet qui ne suscite plus mon intérêt depuis des semaines… Et ainsi de suite.

Finir l'écriture d'un roman

Terminer un roman peut ressembler à un vrai parcours du combattant !

10 conseils pour terminer l’écriture d’un livre

Au risque de dénoncer une évidence, terminer un livre n’a rien de facile. Si le temps, le doute et la lassitude sont vos ennemis, vous allez donc avoir besoin d’implication, de confiance en vous et d’obstination pour mener à bien cette tâche.

Comme un peu d’organisation et de bon sens ne seront pas forcément néfastes à votre productivité, j’ai réuni ici quelques conseils qui peuvent vous aider à terminer enfin un premier roman, et à le marquer fièrement de son point final :

1) Travailler sur de courts projets

Pour commencer, et si nous trichions un peu ? Mon premier conseil pour réussir à terminer un livre rapidement est tout simplement d’écrire des romans courts.

Comme dirait le grand proverbe (que je viens d’inventer) : « si tu veux arriver vite, ne va pas loin. ». Il faut bien comprendre que plus votre projet est ambitieux, et moins il y a de chances pour que vous ne le finalisiez.

Si votre objectif premier est de finir l’écriture d’un livre, je vous conseille donc de vous atteler à l’écriture d’une nouvelle ou d’une novella, en travaillant sur une histoire simple, avec peu de personnages.

Certes, se forcer à écrire un roman court peut ressembler à de la fraude, mais c’est aussi une manière de vous entraîner à l’écriture d’un livre plus long, et d’augmenter progressivement la longueur et l’intensité de vos projets.

Croyez bien que Michel-Ange a dû faire pas mal de gribouillis à droite à gauche avant de s’attaquer au plafond de la chapelle Sixtine.

Un mini roman sera plus simple à terminer qu’une saga en 12 tomes !

2) Bien préparer l’écriture du roman

Seconde astuce, moins fourbe, pour terminer vos romans : préparez-les ! Plus vous avez une image précise du déroulement du récit, et mieux vous serez en mesure de finaliser votre texte.

Si vous écrivez les premières scènes d’un roman sans même savoir vers quoi il se dirige et comment il se terminera, il y a des chances pour que vous n’alliez nulle part. Au contraire, avoir une idée claire de la destination des personnages vous aidera forcément à aller plus loin.

Je ne dis pas forcément ici que vous devez préparer scrupuleusement chaque parcelle de votre futur récit, ou planifier sa rédaction des années en avance (sauf si c’est votre manière de travailler), mais simplement de bien penser votre roman avant d’en entamer la rédaction.

Il est certain que vous aurez plus de facilité à abandonner en route un début de roman gribouillé pour tuer le temps plutôt qu’un texte dont le scénario a été mûrement réfléchi depuis des semaines.

3) Donner un sens à votre roman

En relation directe avec le point précédent, je vous conseillerai également de donner un sens personnel à votre projet.

S’il est bon de connaître la destination vers laquelle se rendent vos personnages, il est aussi intéressant de déterminer votre propre but, en tant qu’auteur. Quel est le sens de votre texte ? Quel message cherchez-vous à faire passer ? Pourquoi écrivez-vous ce roman ?

L’intérêt de chercher un sens à votre projet est que vous allez mieux pouvoir vous l’attribuer, et lui offrir un plus grand intérêt à vos yeux. Il ne s’agit plus, par exemple, d’écrire une banale histoire d’amour, mais d’écrire une histoire d’amour telle que vous la conceptualisez, loin des clichés de roman à l’eau de rose.

Ce sens personnel que vous attribuez à votre projet peut vous aider à ne pas l’abandonner en cours de route. Quand vous commencerez à douter de votre projet, vous ne penserez pas « à quoi bon, tout le monde a déjà écrit cette histoire ! », mais plutôt « non, je dois m’en tenir à mon projet et exprimer ce que je voulais exprimer !».

4) Se donner des objectifs

Le meilleur moyen de ne pas se perdre durant un long voyage est de suivre des repères réguliers. Vous fixer certains objectifs peut être une bonne manière de vous pousser à avancer.

Vous pouvez par exemple vous fixer l’objectif d’un chapitre par mois, d’une page par jour, d’un roman par semestre… ou que sais-je encore !

Ne vous y trompez pas : je ne dis pas forcément qu’il faut respecter ces objectifs à 100 %, puisqu’il y a des chances que vous soyez trop pressé(e) ou trop ambitieux au moment de les fixer… mais même des objectifs non atteints peuvent vous aider à mieux jalonner votre parcours !

Vous fixer un objectif clair et mesurable facilitera grandement votre avancée !

5) Écrire de manière régulière

En parallèle du point précédent, il paraît essentiel de se forcer à écrire de manière régulière. Travailler régulièrement sur un projet reste le meilleur moyen de ne pas l’abandonner en cours de route.

En effet, la lassitude de l’écriture vient souvent du fait que les résultats tardent à venir. Or, moins on écrit, et moins les résultats sont évidents. Vous vous retrouvez donc dans une situation où vous avez l’impression que votre projet est interminable, alors que c’est tout simplement vous qui ne lui accordez pas assez de votre temps.

En parallèle de ce fait, vous avez plus de chances à abandonner un projet si vous en avez perdu le fil. Si vous écrivez toutes les deux semaines, ou à une fréquence encore moindre, vous allez perdre à chaque fois de précieuses dizaines de minutes à essayer de vous remettre dans le bain, à vous rappeler où vous en étiez et où en étaient vos personnages.

Si vous tardez trop à reprendre votre ouvrage, il faudra peut-être le relire intégralement pour que vous puissiez vous y remettre dans les bonnes conditions, ce qui peut tout simplement vous décourager de le continuer.

6) Ne pas travailler sur plusieurs projets à la fois

Toujours en continuité des conseils précédents, il est recommandé de focaliser toute votre attention sur un seul et même projet.

Comme tout conseil donné sur ce site, il s’agit d’une suggestion, pas d’un ordre. Je suis persuadé que certains auteurs se débrouillent très bien à jongler entre les projets. Cependant, force est de constater que plus vous aurez de projets en cours, et plus vous mettrez de temps à en terminer un.

Par ailleurs, chaque nouveau projet sera un obstacle ou une tentation de plus qui pourrait vous empêcher de terminer les précédents.

7) Avoir confiance en son projet

J’aurais pu aussi appeler ce point « balayez vos doutes ! ». Nous avons vu que l’écriture d’un livre est une activité qui peut laisser une large place au doute.

Mieux vaut donc d’entrée de jeu avoir la plus grande confiance possible dans votre projet. Si avant même de débuter l’écriture, vous n’êtes pas sûr de votre idée ou de votre scénario, réfléchissez-y plus en détail pour être certain de la qualité du projet.

Une fois le texte lancé, tâchez de garder cette confiance et de ne pas flancher. Si vous vous surprenez à vous dire que telle ou telle partie vous semble peu cohérente ou avait l’air plus intéressante dans votre tête, faites taire vos doutes !

Cela ne veut pas dire que vous ne devez avoir aucun recul critique sur vos textes, mais simplement qu’il ne faut pas que le manque de confiance vous empêche d’écrire. Il sera toujours le temps de fignoler les détails à la relecture/réécriture, une fois le texte terminé.

8) Ne pas se mettre inutilement la pression

Une bonne manière de limiter vos doutes et de ne pas subir de blocage à l’écriture est tout simplement de minimiser les enjeux.

Au risque de paraître un peu cru, le roman sur lequel vous travaillez actuellement n’est probablement pas votre chef d’oeuvre. Il y a des chances pour que le prochain soit meilleur, et celui d’après meilleur encore… et ainsi de suite !

Il n’y a donc pas à avoir d’angoisse au moment de l’écrire, ni à chercher un perfectionnisme absolu, qui pourrait vous empêcher de lui accoler un point final. Vous n’écrivez pas le roman de votre vie, juste un roman… et c’est déjà très bien !

9) Ne pas corriger le roman en cours de route

Vous aurez compris que le perfectionnisme n’est pas le meilleur ami à avoir quand on souhaite boucler son roman. Vous êtes perfectionniste dans l’âme ? Dites-vous bien que vous aurez tout le temps de devenir tatillon quand sera venu le moment de corriger votre texte.

Mais avant de l’avoir terminé, il est inutile de chercher à entamer sa correction, et encore moins sa réécriture. Je suis persuadé que la plupart des auteurs célèbres sont tentés de réécrire leurs livres publiés lorsqu’ils les relisent, ou si on les forçait à les relire.

Et pour cause, un roman ne sera jamais parfait, et il n’y a aucunes limites aux petites retouches qu’on peut lui faire ! Dès lors, chercher à entamer la correction d’un projet qui n’est même pas terminé sera toujours contre-productif.

Cela ne fera que retarder l’avancée de l’ouvrage, et double les chances que vous abandonniez le texte en cours de route.

Correction d'un roman

Ne faites pas l’erreur de vouloir corriger un roman qui n’est pas encore terminé !

10) Se forcer (un peu) face à la page blanche

Un dernier conseil pour la route ? Ne vous laisser jamais intimider par une page blanche ! Si vous prenez le temps de bien planifier le synopsis de votre roman, et réfléchissez fréquemment au déroulement de l’intrigue, les risques de page blanche seront probablement réduits…

Mais comme un auteur n’est jamais à l’abri d’une panne d’inspiration, il convient de tout faire pour que la page blanche ne devienne pas un frein !

Plutôt que de réfléchir plusieurs semaines à la suite de l’intrigue sans écrire une ligne, forcez-vous ! Faites survenir un élément inattendu (accident, nouveau personnage, révélation inattendue,…) qui pourrait pousser vos personnages à se bouger, ou l’intrigue à avancer.

Dans le pire des cas, le roman paraîtra un peu tarabiscoté à certains endroits, ce qu’une bonne relecture ne manquera pas de corriger. Dans le meilleur des cas, votre intrigue n’en paraîtra que plus naturelle et surprenante.

Angoise de la page blanche

Le manque d’inspiration ne doit pas bloquer l’avancée de votre projet…

Faut-il vraiment finir ses romans ?

Pour conclure sur ce point, il paraît intéressant de se poser la question : « mais est-ce que finir mon roman en vaut vraiment la peine ? ».

Si vous lisez cet article, il y a des chances pour que, comme tout auteur qui se respecte, vous aviez accumulé un bon nombre de projets inachevés. Il paraît dès lors essentiel de bien gérer vos projets d’écriture et de déterminer lesquels vaillent la peine, ou non, d’être finalisés.

Il faut bien comprendre que vous n’avez pas forcément vocation à terminer les romans que vous avez entamés. Écrire le début d’un roman de 100 pages et s’arrêter là ne doit pas nécessairement être considéré comme une perte de temps ou un échec.

Après tout, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, et croyez bien que n’importe quel forgeron a probablement jeté nombre d’épées complètement tordues ou des boucliers trop fins de sa création dans ses premières années d’activité !

Au fil de l’écriture des pages de votre projet inachevé, vous vous êtes forcément amélioré dans votre écriture. Vous en avez appris un peu plus sur vous, et fait des erreurs qui vous aideront à progresser pour vos prochains projets. Le temps passé à écrire n’est donc jamais perdu !

Mais si l’un de ces projets inachevés vous titille, et que vous y repensez régulièrement, c’est peut-être le moment de vous atteler à nouveau à la tâche…

35 réflexions sur “10 conseils pour terminer un roman

  1. Bonjour à tous

    « L’angoisse de la page finale »
    Ce problème se pose quand on écrit en commençant par le début et en finissant par la fin.
    Or plus on avance, plus la structure de l’œuvre se consolide. Trouver une fin devient une contrainte.
    Si au lieu d’écrire du début vers la fin on écrivait en commençant par une ébauche de la totalité et en ajoutant des détails au fur et à mesure (du général au particulier), la tâche devient plus simple et le livre prend plus de cohérence, car le style risque d’évoluer avec son auteur si l’ouvrage prend plusieurs mois.
    De cette façon l’angoisse de la page blanche disparait, parce que l’auteur commence avec une idée génératrice.
    Je donne comme exemple « Google démocratie » de Laurent Alexandre qui donne l’impression d’être commencé par étudiant coréen à l’Alliance française et se termine dans un style plus raffiné.
    C’est parce l’auteur à écrit son livre en suivant la chronologie et ça lui a pris assez longtemps pour évoluer dans son écriture.
    A reflechir
    Sylvain

    • Quand on y pense, 6 mois, ce n’est pas si long… Combien d’auteurs mettent des années avant de terminer leur livre ? Si vous pensez que votre manuscrit gagne à être écrit, je vous souhaite de reprendre rapidement son écriture. Dans le cas contraire, pourquoi ne pas en commencer un autre ? Courage pour tous vos projets ! 😉

    • Très bon article. J’ai mis 3 ans à écrire mon premier roman, en faisant des tonnes de pauses, résultat j’ai dû le relire et changer des passages des tonnes de fois parce que mon style évoluait, je l’ai auto-publié, puis j’ai repris sa correction une nouvelle fois et l’ai à nouveau publié, mon conseil : ne surtout pas se précipiter. Ne pas faire de longues pauses mais ne pas non plus être pressé, faire relire son roman par des bêta lecteur, et ne pas avoir peur de repousser un peu le moment où l’on pourra dire que son roman et bel et bien terminé. Mais en effet, il faut essayer de rester concentré et motivé, terminer un roman est une grande fierté. Je débute d’ ce moment mon second pour le NaNoWriMo est ça va être un vrai challenge de donner une bonne fin en si peu de temps.

  2. Bonsoir, tout d’abord votre article est très bien rédigé et aide beaucoup ! Le syndrome de la page blanche est ce qui me bloque le plus dans la poursuite de mon roman, je suis également très perfectionniste ce qui n’aide pas.. j’ai déjà réécris plusieurs fois mon « oeuvre » sans jamais l’avoir terminée (toujours du à mon « perfectionnisme »). La fin et la trame principale reste toujours les mêmes mais mes « pics » de créativités sont de plus en plus rares et de plus en plus éloignés. Je suis décourager bien que je veuille poursuivre son écriture et enfin l’achever !
    Merci pour vos conseils je tâcherais de les appliquer et de me remettre dès que possible au boulot !

    • Merci pour votre commentaire ! 🙂 Ravi s’il a pu vous aider à avancer, ne serait-ce qu’un minimum. Mon conseil serait vraiment de vous « forcer » à terminer le roman, même si vous trouvez que ce que vous écrivez est nul. Vous aurez toujours l’occasion de tout peaufiner lors de la correction. Je vous souhaite de terminer votre roman le plus vite possible ! 😉

  3. Bonjour Pierrick,
    Merci pour vos conseils toujours extrêmement utiles et agréables à lire.
    A propos de la page blanche, j’ai expérimenté une méthode personnelle. Allez savoir pourquoi les mots, les phrases, les idées arrivent invariablement quand je fais tout sauf écrire, et bien souvent j’en oublie la moitié !
    Pour éviter cela, je me promène maintenant avec un calepin et un crayon, et je note tout de suite ce qui vient de me passer par la tête. Ainsi, au moment d’écrire, j’ai cette base à recopier et intégrer dans les pages déjà écrites, et la suite arrive fréquemment toute seule.
    Bonne journée à vous,
    Isabelle

  4. Bonjour Mr Messien,
    Je travaille depuis 10 ans sur un roman qui a pour objet d’aider les congolais (RDC) à sortir de leur misère économique et surtout politique. J’ai inventé un personnage Medda que je mets en scène dans des situations concrètes de développement.
    Comme mon ouvrage est « en même temps » un roman historique, un roman à thèse ou encore des « pans biographiques », aucun éditeur ne l’acceptera. Je me vois forcé à l’auto-édition. De plus, je serai à l’index de tous les pouvoirs politiques et religieux.
    Votre site est exactement ce dont j’ai besoin. Un grand merci et toutes mes félicitations.
    Une question: doit-on nécessairement avoir un n° et donc un exemplaire déposé à une bibliothèque nationale ? (Français, Belge, Congolais ?). Comment fait-on en cas d’auto-édition sur internet (Amazon accepte-t-il un ouvrage non référencé?)
    Merci pour votre temps et encore une fois toutes mes félicitations
    Jean-Pierre Michotte

  5. très bon article dont des conseils que je mets en pratique sauf 1 que je ne suis pas d’accord: la correction et relecture moi je relis ce que j’écris une fois écrit et je peux corriger des phrases si nécessaire c’est ce que je fais quand j’écris des articles pour mon blog et ce n’est pas contre-productif! et je suis le conseil d’écrire petit puisque je préfère écrire des nouvelles pour l’instant dont j’arrive à finir, les romans sont trop long pour moi encore et comme j’ai plein d’idées d’histoire la nouvelle pour l’instant c’est parfait pour moi comme ça une nouvelle finie, je peux m’en reconsacrer pour une autre etc après écrire un roman pourquoi mais plus tard! J’ai 3 idées de nouvelles que je n’ai pas encore écrit mais que je connais toute l’histoire dans ma tête toute seule et ce 3 nouvelles que je veux écrire sur des sujets qui me tiennent à cœur et c’est vrai qu’en écrivant sur des choses qu’on tient bah on est plus motivé! Mes autres écrits que j’avais écrit au collège par manque de temps je n’ai pas pu les finir et comme moi je suis plus du genre freestyle en n’écrivant pas de plans mais sachant où je vais avec inspiration quand j’écris bah si je m’arrête un long moment je ne sais plus où je voulais aller dans l’histoire et mes anciennes histoires c’était pour moi que j’écrivais avant tout et du coup je n’avais pas l’intention de publier! Mais maintenant j’en ressens le besoin pour que d’autres puissent lire ce que j’écris aussi et pour dire ce que j’ai sur le coeur sur des sujets en plus de laisser une empreinte personnelle et temporelle si je publie

    • Oui, concernant la correction et relecture, je pense qu’il n’est pas contreproductif de se relire au fil de la plume, pour éviter d’avoir un texte trop brouillon. Mais je voulais simplement dire de ne pas se mettre à corriger l’intégralité du roman tant qu’il n’est pas fini. Pour exemple, je déconseille de se mettre à corriger le chapitre 1 si vous êtes au chapitre 5 et que le roman n’est pas terminé. Je te conseille vivement de commencer l’écriture si tu en ressens le besoin, c’est toujours une activité intéressante.

      • ok je comprends mieux, moi je corrige au fur et à mesure, j’écris, je relis, je suis contente, je continue, sinon je peux changer quelques phrases puis continuer comme ça il n’y a pas besoin de trop corriger et on peut relire une fois fini pour corriger des fautes d’orthographes qu’on a peut-être laissé comme ça on ne corrige pas plusieurs fois la même chose sans avancer ou en perdant beaucoup de temps

  6. Relire le dernier chapitre écrit et le corriger sans aller dans la perfection me permet de donner de la continuité à l’histoire.
    Je n’ai pas forcement tous les personnages et le scenario de mon roman au début de l’écriture. Cela me laisse le loisir de me surprendre avec des rebondissements. Je trouve cela plus motivant qu’un scenario carcan.
    Je constate que chacun a sa méthode.
    Vive la diversité… Des styles et des écrits.

  7. Bonjour Pierrick,

    Je suis tombée sur votre site et j’aime beaucoup !
    De mon côté, j’avais commencé à écrire un roman plutôt HF en quatrième avec ma sœur 🙂 Nous avions un super prof de français qui nous avait expliqué ce qu’était un incipit, et nous avons eu envie de nous y essayer. Nous avons donc pris notre plume et une feuille de papier… Puis nous avons fait lire nos premières pages à notre enseignant (notre premier lecteur !), qui à pris la peine de corriger quelques fautes d’orthographe ou de syntaxe et s’est montré très encourageant et qui a beaucoup apprécié notre travail. Du coup, ce qui devait être un « one shot » nous a donné envie de poursuivre et nous avons commencé un travail d’écriture à 4 mains ma sœur et moi, mais à l’époque, on ne savait pas vraiment comment faire. Et puis le temps qui passe, la fac, le début du boulot, ne plus être sous le même toit et donc plus difficile d’écrire ensemble etc. finalement on a jamais terminé ce projet… Nous avons décidé de le ressortir de son tiroir et le dépoussiérer un peu, et nous sommes en train d’essayer de le reprendre :))

    Dure dure de reprendre un ouvrage 15 ans après ! Effectivement, on se rend compte que certains passages étaient vraiment des bouses incohérentes et qu’il faut les reprendre intégralement. Écrire à deux est à la fois un avantage (plus d’idées, même nous parfois nous avons des surprises, parce que par exemple certains personnages sont ceux de ma sœur et d’autres les miens, donc elle écrit un morceau et me plonge dans une situation dans laquelle mes personnages doivent réagir, mais comment vont-ils s’en sortir ?) et à la fois un inconvénient (il faut avoir du temps ensemble, se mettre d’accord sur les grandes lignes de ce qui se passe etc.)

    J’ai toujours aimé écrire, déjà toute petite, j’inventais des histoires avec un personnage : une petite licorne baptisée corne d’argent hi hi ! (… bon, il faut bien commencer quelque part ;D ) Mais voilà, mon soucis, c’est que parfois j’ai l’impression que j’avais beaucoup plus d’imagination petite et ça me fait peur. As-tu un petit conseil là-dessus ? Comment entretenir l’imagination ? Est-ce que toute personne qui écrit est confrontée à ça ? (merci amis lecteurs/écrivains pour vos réponses sur cette question) C’est tout simplement ça que l’on appelle justement « la peur de la page blanche » ??

    Merci pour ton site qui motive à poursuivre dans l’écriture :))

    Belle journée.

    • Bonjour, et merci pour ce commentaire que je trouve très sympathique ! 🙂 C’est un beau projet que vous avez là, et travailler entre sœurs me paraît le meilleur moyen de bosser à 4 mains, puisque vous vous connaissez certainement mieux que quiconque.

      Concernant tes craintes, je pense qu’elles sont infondées. Je pense effectivement que les enfants ont plus d’imagination, mais aussi une imagination plus brouillonne, moins maîtrisée. Tu dis toi même que le texte a bien vieilli, preuve que la jeunesse n’est pas forcément la meilleure des qualités pour écrire.

      Je dirais que le manque d’imagination n’est pas exactement comme l’angoisse de la page blanche. Tout auteur peut avoir des hauts et des bas en matière d’inspi, mais je pense que c’est souvent davantage la vie personnelle qui entraîne ces troubles de l’inspiration plutôt qu’un manque d’inspiration profond.

      Mon meilleur conseil pour entretenir son imagination est tout simplement de consommer des tonnes de récits sous toutes les formes possibles : livres, films, séries, jeux vidéos, documentaires, BD (le ou les formats que tu préfères)… Lire des œuvres bonnes et/ou mauvaises est un excellent moyen de stimuler ton imagination. Cela te permet de voir comment d’autres histoires sont traitées, mais aussi et éventuellement de dégager les qualités ou défauts de tel ou tel récit, d’imaginer comment tu aurais traité le sujet, comment tu aurais amélioré une œuvre, etc.

      Pour moi, il est tout bonnement impossible d’avoir de l’imagination si on ne se confronte pas aux récits pensés par d’autres auteurs. Naturellement, tu peux aussi trouver de l’inspiration à travers des scènes ou histoires de la vie quotidienne, à travers des rencontres, des voyages, des discussions…

      • Merci pour ta rapidité de réponse tes conseils et tes encouragements ! (Une personne avec aussi peu de confiance en elle que moi en a bien besoin) 🙂
        Je viens de lire ton article « pourquoi ne pas commencer votre carrière d’auteur par une saga », et effectivement, comme tu dis, je me suis peut-être lancée dans la construction d’un palais avant même de savoir dresser une tente ^^ Je me demandais, 5 ans après ton article, où en es-tu de l’Ordre masqué ? Est-ce que tu as eu l’occasion de retravailler dessus ?

      • Je n’en suis nulle part ! 😀 J’écris très peu ces derniers mois (voire ces dernières années). J’aimerai bien finaliser deux petits projets, et après ça je pense corriger et terminer ce livre, en le publiant au fur et à mesure sur Wattpad. Mais encore faudrait-il que je me force un peu à l’écriture…

  8. ça viendra quand ça viendra 🙂 peut-être qu’en te remettant dessus lorsque tu auras terminés tes deux petits projets qui te tiennent à cœur tu sentiras que c’est le bon moment, l’inspiration coulera directement au bout de tes doigts et tu ne t’arrêteras plus d’écrire :))
    Bon courage 🙂 Dis moi quand ça sera le cas, je jetterais surement un petit coup d’œil par curiosité !

  9. Merci. C’est clair, inspirant, motivant. Pas de problème de la page blanche de mon côté, mais une difficulté à lâcher et à terminer correctement le premier tome d’une saga. Et aussi, une énorme période de doutes sur mes capacités, sur la qualité de mon travail. Le point 7 m’a particulièrement bien aidée. Merci. Rose Héléa

    • Bonjour Rose,

      Je suis véritablement ravi de savoir que ces modestes textes peuvent aider des auteurs. Recevoir les avis de premiers lecteurs peut également vous aider à reprendre confiance et/ou à savoir quoi modifier pour terminer votre texte ! 😉

      Bien à vous,

      Pierrick

  10. Bjr , je vous découvre et j’aime la simplicité de vos enseignements.
    Je me lance dans l’écriture et j’ai choisi les nouvelles car j’aime l’idée de laisser le lecteur sur sa fin ou encore imaginer la suite de l’histoire.
    Dans vos conseils, vous dites que pour entamer l’écriture d’un roman, il faut commencer par les histoires courtes ou des nouvelles. N’existe il pas d’écrivain uniquement de nouvelles ?
    Pour moi l’écriture de la nouvelle est tout aussi laborieuse que celle d’un roman du fait kil faut captiver par la chute.
    Chui un peu fâchée 😅. Vous avez minimisé je trouve notre choix.
    Serai ravie de lire votre réponse
    Cordialement
    Depuis la côte d’ivoire

    • Bonjour Semantou,

      Votre commentaire me fait sourire car je suis certainement du genre à préférer la nouvelle au roman. Le souci principal de la nouvelle est son manque de popularité. Les lecteurs privilégient le roman à la nouvelle, et de ce fait le roman a une meilleure réputation. Au point qu’on préférera faire un roman court plutôt qu’un recueil de nouvelles.

      Concernant les auteurs de nouvelles, il y en a ! Mon auteur préféré, Dino Buzzati, excelle en particulier dans l’écriture de nouvelles. Me vient également en tête Isaac Asimov, dont les recueils sur les robots sont essentiellement composés de nouvelles.

      Loin de moi l’idée de dénigrer la nouvelle. Mais force est de constater qu’il y a moins de risque d’abandonner un projet en cours de route si c’est une nouvelle. Ceci dit, l’auteur qui arrive à créer des personnages attachants et une intrigue passionnante dans une nouvelle aura certainement plus de mérite que celui qui obtient le même résultat sur quelques centaines de page ! 😉

      • Que de temps pour vous répondre. 😔. Désolée.
        Ok, merci pour votre retour.
        Hum, depuis plus d’un an je vis le syndrome de la page blanche 😔
        Je tiens compte de vos conseils et ne me décourage pas.

      • Un bon départ peut être d’écrire une nouvelle, voire une mini nouvelle de quelques pages, voire quelques paragraphes. Et ne pas oublier qu’aucun projet n’est forcément destiné à être terminé. Bon courage! 😉

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